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vendredi 29 avril 2011

Sabat // Dreamweaver


Tiens, je m’en vais chroniquer un de mes albums fétiches. Et comme c’est un vieux truc, direction la platine a vinyle, après s’être armé d’une bonne bière brune.
Oui, Dreamweaver est un album qui date. C’est le moins que l’on puisse dire, puisque son enregistrement date de 1989. Il est inspiré d’un obscur bouquin nommé « The Way Of Wyrd » et en raconte l’histoire à grand coup de riffs surexcités.

Mais tout cela n’est pas très important. Ce qui est important c’est la question qui s’est posée quand a peine entré dans l’adolescence je suis tombé sur ce vinyle, échangé contre un pack de bière.
Comment est-ce possible ? Comment un groupe méconnu a put produire ça ? Si l’intro « The Beginning of the End », triste, déprimante (avec en prime les corbeau croassant au loin) donne le ton et l’ambiance, le premier titre « The Clerical Conspiracy » est une vraie explosion. Autant au niveau sonore que dans la rapidité des riffs, de l’aggressivité du chanteur (Martin Walkyier, lequel officie dans le groupe en tant que « Voice » et non « Vocals ». Amusant) et dans la technique. Une claque énooorme (une des première pour ma part en matière de Metal) qui officie dans un domaine Thrash / heavy. Avec une voix qui s’approche déjà du black avant l’heure. Impressionnant. Edifiant.

« Advent of insanity », le titre suivant est en fait une intro acoustique, avec un chant clair et des violons en fond. Le craquement d’un mat d e bateau au loin, le ressac de la mer se confond avec les violons et la guitare sèche, répétitive et mélodique. Et puis la platine explose sur « Do Dark Horse Dream Of Nightmare ? », dans une déferlante de violence, de riff saccadés et un hurlement a bout de souffle. Nom de nom, mais quand est-ce que ce type là reprend son souffle ? Puis le refrain, ce truc incroyablement entêtant s’empare de nous. Jusqu'à ce que le chanteur s’étouffe dans sa rage et sois calmé par un bref discours d’ambiance.
Le morceau « The Best of enemies », un concentré de haine que vous crache à la figure Walkyier est, là encore, surprenant de maîtrise.
Il nous faut ensuite tourner la galette pour entendre les mouches qui font l’intro de « How Have The Mighty Fallen ? », vite rejoint par les riffs de Simon Jones et la voix de Walkyier pour donner le morceau le moins convaincant de l’opus, sans que je n’arrive a expliqué pourquoi. Les riffs sont moins marquant, l’agressivité est moins soutenue. Peut être que le groupe pêche ici pour ces raisons.
L’efficace « Wildfire » suit ces entrefaites avec un morceau à la hauteur premiers de l’opus. Mais cette fois-ci on s’y attend, l’effet est donc amoindri même si la compo est très bonne. Le refrain, hurlé en chœur, est ici particulièrement marquant. La voix de Walkyier par contre, est moins impressionnante que dans The Clerical Conspiracy.

Aaaaah, vient ensuite un de mes morceaux favoris, Mythistory. Un air calme au début, puis une montée qui n’est pas sans rappeler « Dead Skin Mask » de Slayer. Puis c’est l’explosion Heavy Thrash, inattendue cette fois et le harcèlement vocal de Walkyier qui reprend de la rage. Le refrain très carré, très technique reste impressionant. Une voix de femme (dont le nom n’apparaît malheureusement pas sur mon 33 tour) rejoint Walkyier sur le refrain, donnant une apparence calme a ce torrent de violence. « Come walk with me through
the vale of eternity for you must know ere you go, I go with thee
.”. Etrange melange.

Le superbement triste “Happy Never After” conclue cet album avec une musique jouée a la guitare sèche sur un fond de tragédie. Une fin plus qu’appréciable pour un album de ce tonneau.

A découvrir, sur le tard, mais de toute urgence !!