Blog chaotique à la mise à jour aléatoire.


On y cause de
Métal sous toutes ses formes, d'ambiance d'apocalypse, films, séries, jeux de rôle et jours de colère...

mardi 8 mars 2011

VAN CANTO // A storm to come


Van Canto fait preuve d’une originalité a toute épreuve et encore inégalée dans le domaine du Metal. En effet, ici, point de guitare saturée, point de basse ou d’autres instruments quelconque, non. Ici ce sont cinq chanteurs (dont une femme) accompagnés par une simple batterie (maniée par Dennis Strillinger) qui nous offre sur un plateau ce monumental «  A Storm to come », véritable bijoux de… Metal A Capella !


Et oui. Si on m’avait dit un jour qu’un tel ovni me passerait entre les mains j’aurais bien rit en m’enfilant une bière. Mais aujourd’hui nous y sommes. J’ai pas l’air con pour le coup.

M’enfin je suis pas a ça prêt. Après un rapide coup d’œil a la cover sympatique du cd, je me sert une bonne Doppelbock pour écouter ce monstre.

Parce que présenter comme ça on ne dirait pas, mais oui, VAN CANTO possède une véritable puissance sonore. On pourrait la croire faible vu la composition du groupe mais cela est faux. Si l’introduction «  Stora Rövardansen » est résolument calme et mélodique, « King » lui, démarre sur les chapeaux de roues. Rapidement on se rend compte que les voix font –évidemment – un boulot énorme. Inga Scharf accompagne presque constamment la ligne de chant de Philip Dennis Schunke (qui ressemble a bien des moment a celle de Hetfield), alors que lui ne se contente pas que de chanter, mais accompagne également le reste de la formation pour former les… euh.. les riffs de l’opus..

J’ai l’air paumé ? Je le suis en fait. Rapidement, VAN CANTO remet a plat tout ce que je pensais pour acquis et le remet dans un autre ordre adhérant mieux a la musique du groupe. Indubitablement, ce groupe est une formation de Métal. De Heavy Power Metal en fait (que je prend triple soins ici de différencier avec le Groovy Metal de Pantera). En effet, la composition des morceaux, les bridges et la façon dont les mélodies sont tournées rappelle indéniablement cette branche du Metal (et rappelons que VAN CANTO tourne avec des groupes tels qu’ENSIFERUM et SKYCLAD entre autre).

Rapidement également, le groupe nous prouve qu’il n’officie pas que dans un registre léger car si le désormais connu « The Mission » (dont un clip fut tiré) est plutôt calme, « Lifetime » qui suit est nettement plus rapide et aggressif, même si le groupe est nettement plus a l’aise dans les parties plus calmes et plus lyriques (« Rain » et le monumental « She’s Alive »). Inga Scharf, là encore, se détache nettement de la formation avec sa voix haut perchée, et semble lancer le plus souvent la mélodie qui dirige le reste du morceau.

« I Stand Alone » lui, officie dans la lourdeur, mené par les voix graves, alors que « Starlight » est un morceau nettement plus rapide (peut être le plus rapide de l’opus).


La conclusion de l’album n’est ni plus ni moins que la fabuleuse reprise de « Battery » des Metallica, reprise qui a contribué a faire connaître le groupe de par le monde. Que dire sur cette reprise si ce n’est qu’il faut absolument l’écouter pour se rendre compte de l’incroyable efficacité du groupe.


Au final, VAN CANTO se révèle être LA formation innovante. Celle qu’il faut a tout prix écouter pour se rendre compte de son potentiel même si « A Storm To Come » n’est finalement pas si étonnant que ça, une fois saisi les multiples possibilités qu’offre la formation. Si cet album est tout bonnement incroyable je suis pourtant convaincu que le groupe peut fournir quelque chose de mille fois mieux. Cela parait même évident a l’écoute de cette ultime reprise de Metallica. 

A découvrir de toute urgence !

note : 18/20

samedi 5 mars 2011

NEBULEYES // Divine Revolution

Oh! Mais qu'est ce qui se passe? (Oh mais que se passe t-il ?) Les méchants attaquent ? 

Sortons nos sabres lasers, on va leur donner une bonne raclée à ces malotrus! 

Accompagnez-nous au cours de ce combat! C'est parti pour la révolution! Yahaa, sus aux méchants!


Bioman Vert, à l'attaque!


NEBULEYES est un projet de rock progressif se disant metal mais n'y est malheureusement pas. Enfin, c'est mon avis. Le ridicule est atteint, nous y sommes. 

Je suis sincèrement désolé mais devant une telle merde il n'y a aucun état d'âme à avoir.

 Pourquoi ? 

Le son est de bonne qualité, les morceaux sont plutôt bien exécutés. Eh bien oui, c'est aussi le cas pour des artistes comme Lorie ou encore Pascal Obispo. Ah oui, parce que c'est une de leurs influences aussi.

Le premier morceau, révolution, est déjà totalement indigeste à mon goût. Il dure 30 minutes. Ca n'est même pas le problème, à la limite ça peut être excellent. Le problème, c'est qu'il faut aimer se ridiculiser pour aimer entendre un type te raconter une énigme dont la solution n'est autre que le titre de la chanson: révolution. C'est mal amené, la voix, en français, est totalement ridicule. Cf "Saturne, le seigneur des anneaux" ou encore "Je t'offres la lettre N, fais en bon usage". En gros le type fait le tour du système solaire et collecte des lettres pour former le mot... Révolution. 

C'est chiant, pas intéressant, et surtout mal chanté.

A ces deux gaillards pleins d'imagination que sont Benjamin Masson et Xavier Boscher, je donne cet avis: le metal n'est pas fait pour des comiques de bas âge, et aspire à beaucoup plus de sérieux. 


C'est une honte de servir un épisode de l'odyssée d'Ulysse sur un album qui se veut authentique (en un sens il l'est). 

Ce serait une bonne chose qu'ils se servent de leur qualité musicale pour composer quelque chose de moins audacieux, en se perfectionnant sur des styles comme DREAM THEATER. 

So much for pathetic! Ridiculous!

Force Rosé en position !

NEBULEYES est de ces groupes qu’on n’oublie pas. Un groupe Barbara gourde. C’est nul, risible, dépitant mais toujours drôle. 

Entre Bernard Minet et Kyo, voici ma kro à chanter sur l’air de NEBULEYES.

Dans l'espace, et dans ton coeur
Un album venu d'ailleurs
Se transforme en navet géant
Nebuleyes! Nebuleyes !
Te voilà

Et grâce à toi, Force rosé, Force bleue
Les cinq amis le descendront mieux
Et avec toi contre le docteur naze
Ils vaincront toutes les forces anales

Nebuleyes te voilà
Les hardos contre toi
Tu feras la joie
Des kros d’Imm3moria
Nebuleyes te voilà
Les Zardos avec toi
Tu seras le roi
Toujours on s’marra
Oh oh Nebuleyes !
Tu es gland
Oh oh Nebuleyes !
Dépitant

Dans l'espace, et dans ton coeur
Tu portes en toi l’infamie
Soldat tu es nul c'est clair
Oh Nebuleyes ! Nebuleyes !
Casse-toi

Et grâce à toi, Force jaune, Force verte
Les cinq amis te tiendront toujours tête
Transformes-toi, deviens album d’avens
Oh Nebuleyes fais-nous rire très longtemps

Nebuleyes arrêtes-toi.
Le boss contre toi
Tu pourras faire quoi ?
Nebuleyes tu pâtiras
Nebuleyes barres-toi
Les gosses contre toi
Tu me feras la joie
Pour toujours tires-toi
Oh oh Nebuleyes !
Tu es gland
Oh oh Nebuleyes !
Affligeant


Force Bleue, vas-y !

Il y a des groupes qui n'ont pas l'air de se rendre compte de ce qu'ils peuvent infliger à nos oreilles. NEBULEYES en fait partie, et pour ne pas faire planer plus longtemps le suspense, ce "Divine Révolution", seconde réalisation du groupe, est raté.

Je m'explique. Les riffs de guitare ne sont pas si mauvais dans l'ensemble, chaque musicien a l'air au point et semble maitriser son instrument. Et, sans jamais tomber dans le sensationnel, les compositions tiennent relativement la route. On regrettera cependant que celles-ci soient interminables (30 min pour "Révolution Divine", 10 min pour "Elixir" et "Endorphine et Placenta") et sans grande surprise... 


Bref, on s'ennuie, et l'écoute de ce 4 titres en devient un supplice. 

Et c'est bien là le premier point négatif: 4 titres pour une durée totale de presque une heure c'est trop, et NEBULEYES semble aimer cultiver l'ennui de l'auditeur: l'ensemble est terriblement linéaire et sans aucune âme. Et ce n'est pas le fait de glisser deux titres instrumentaux ("Digitaline" et "Elixir") qui changera la donne... Mieux, cela aurait pu rattraper le désastre. En effet, le chant est sans doute le pire élément de ce "Divine Révolution". 

Les paroles sont affligeantes et tombent complètement dans le ridicule ("Seul dans cet Univers... Face à la planète de méthane bleu... Je m'évanouis"). En plus d'être doté d'un sens de la rhétorique hors normes, sachez ce chant est particulièrement mal exécuté et vous arriverez peut être à estimer l'étendue des dégâts. 

Face à la médiocrité de telles énigmes musicales, il est d'utilité publique que vos chroniqueurs préférés se dressent vaillamment...


Mesdames, Messieurs, fuyez ce "Divine Révolution" comme la peste. Cela vaudra mieux pour vous, mais aussi pour les énergumènes pleins d'entrain responsables de ce fiasco, qui ont certainement bien d'autre talents que celui de faire de la musique.

Force Jaune Flashy, à toi !

Toute cette affaire avait commencé fort normalement. Nous nous baladions dans les rues de Tokyo tout a notre aise, entre membres de la rédac lorsque un sombre individu nous supplia de chroniquer son album de Metal.

- « Pauvre fou » lui répondit Prout. « Ta musique ne me plait point, fuis ou accepte mon courroux » (oui, Prout y sait vachement bien causer des fois).

L'homme insista encore. On refusa d'écouter sa musique. Il devint menaçant ce qui ne manqua pas d'amuser Ssaul qui lui ricana au nez : « Ton utopique envie n'a d'égale dans l'absurdité que ton incapacité maladive à produire une musique correcte » (Oui, ssaul quand il veut il cause vachement bien, lui aussi). 
Syphilis ria de plus belle.

Devant l'incompréhension manifeste de l'homme sur ces paroles, Carcinos crut bon de traduire ainsi « Oui, en gros tu pue. Allez, je te raccompagne pour être sur que tu te casses ».

Quel ne fut pas notre étonnement quand l'homme se transforma en créature immonde et nous téléporta dans un terrain vague non loin d'ici (enfin, je pense). 

Immédiatement, par une transmission laser, le chef d'imm3moria nous fournit l'équipement adéquat pour faire face a l'ennemi. Force verte, force bleue, force rouge, force rosé (et un peu bourré) et force jaune flashy a l'attaque pour mieux combattre la sous-musique.

Force verte attaqua le premier, en chargeant : « Tu ne sais pas chanter, Nebuleyes ! Tu parles tout juste et là encore tu n'es pas dans le ton ! »
Force bleue enchaina, en faisant une acrobatie dantesque : « Oui ! Et on se fait chier en plus; c'est trop long, c'est trop chiant et trop attendu ! »
Force rouge renchérit : « Oui » (il fit un mouvement compliqué de kata en sautant) « Ca pue !»
« Burp » rota Force Rosé (oui, l'intellect de Prout baisse considérablement lors de sa transformation en Bioman)
« Ta musique s'apparente a du Rock, tout juste potable. Mais, par Dieu, quelles sont ces obscures paroles qu'on croirait tout droit sorties des couches putrides de l'Enfer ? » dis-je (oui, bon, ok j'en rajoute un peu...)

Le monstre a l'oeil unique repliqua d'une voix de fausset :  « Ze fais du métoool »

Tous en choeur nous répondîmes, en une ultime attaque :
« Non. Tu fais de la merde ! »

Mais quand même, nous on aura bien rigolés. Et toi, t'insisteras plus.

Et pansdanslesdents !


(La chronique fut écrite à plusieurs mains, bien représentative de l'ambiance qui régnait dans la rédac'. La dernière partie (bioman jaune flashy) est de ma main)

vendredi 4 mars 2011

ENSIFERUM // Victory Songs

Pour chroniquer du Ensiferum, j’ai mes petites habitudes. Une bonne bière rousse (une Hobgobelin) par exemple.

Difficile néanmoins de retranscrire le voyage que nous procure les finlandais a chacun de leurs opus. Le dernier, Victory songs, n’étant pas en reste. 

Vous avez l’impression que je me répète ? C’est mon impression également a l’écoute de l’opus. Approfondissons cela.

Le dernier Ensiferum promettaient du trèèès bon. 

Après le demi-échec envers les fans du Maxi « DragonHead », le groupe a jugé bon (peut être par superstition ?) de nous rejouer le coup du single accompagné d’une reprise, comme ils l’avaient fait pour Iron. Celui-ci était en effet précédé du single « Tales Of Revenge » sur lequel on trouvait la reprise du célèbre « Battery » de Metallica. C’est donc peu de temps après le phénoménal « One More Magic Potion » et la reprise de « Lady in black » du groupe Uriah Heep que « Victory Songs » repasse sur nos oreilles, histoire de s’assurer qu’on voit bien les marques.

On ne change pas une stratégie de combat qui gagne. Cela pourrait être l’adage de ce nouvel opus des finlandais. Après une intro, certes pluvieuse ( « Ad Victoriam » ), le groupe attaque dans un morceau qui n’est pas sans rappeler… « Iron ». « Blood is the Price of Glory » porte un nom qui casse tout, convenons en. Heureusement les riffs ne sont pas en reste et agressent dès les premières mesures, accompagnés par ces hymnes qui collent au groupe. Un morceau déjà incontournable.

« Deathbringer From The Sky », lui, a eut les honneurs d’apparaître sur le MySpace du groupe quelques semaines avant la sortie de l’album dans les bacs. Un morceau plus calme que le précédent, mieux construit également. Et, oh joie incomparable, les chœurs de bourrins, brièvement aperçus sur « DragonHead » sont de retour. C’est bière à la main que nous entonnons un « OooOOohhhOOoohhhhOOOOOOhhhh » digne du pire bovin de campagne. Qu’importe, pendant une demi seconde éternelle on a sa place sur le drakkar d’Ensiferum.

« Athi » est un morceau qui oscille entre le speed et le calme, donnant la part belle aux chœurs de bourrins susmentionnés et aux mélodies tonitruantes. C’est un bon morceau mais j’avoue qu’il est largement occulté par sa suite. 

Son INCOMPARABLE suite : « One More Magic Potion », LE titre culte d’Ensiferum, dépassant même selon certains l’excellentissime « Laï Laï Heï » de Iron. Que du bon, que du 100% Ensiferum ce futur morceau culte. Comment ? Vous ne connaissez pas encore « One More Magic Potion » ? Jetez vous chez votre disquaire, ou n’importe ou. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. Impossible de raconter avec des simples mots de mortel la qualité de ce titre. Des chœurs, une mélodie « typiquement Ensiferienne », des passages purement jouissifs. S’il ne devait rester qu’une seule chanson d’Ensiferum ce serait celle là.

Bon ok je me calme.

« Wanderer » d'ailleurs est nettement plus calme. Difficile de rivaliser avec la qualité du titre précédent. Néanmoins le refrain reste, la encore, longtemps en tête. Ca devient une habitude.

« Raised by The Sword » commence très calmement là encore, mais explose brutalement dans un déluge de grosse caisse qui n’est pas sans rappeler…. « Into the Battle » de « Iron ». Le refrain, chanté avec une voix claire et quelques chœurs en arrière rattrape cet état de fait, ainsi que son second acte.

Hop, roulement de caissons, et le groupe attaque un « A New Dawn » qui rappelle là encore certains morceaux de « Iron ». Oui mais ça cartonne on vous dit, n’est ce pas ce qui est important ? D’autant plus que le groupe prend un réel risque avec le morceau qui donne son titre a l’album. 

Une longue introduction calme, a base de flute et de guitares claires et calme. Pour la première fois, les gars –et la fille- d’Ensiferum posent dans un morceau entier une ambiance pour introduire les paroles. Oui, dans les autres albums, la formation nous augurait le meilleurs grâce a de fabuleux instrumentaux qui n’apparaissent pas ici. Bref, passé cet effet de surprise, « Victory Song » augure un Ensiferum classique et efficace.

Quoi, ma platine rend mon cd ? Il n’y a que neuf morceaux sur le nouvel Ensiferum ? Mon voyage s’arrêterait t’il donc ainsi ?
En effet, fi des « DragonHead », des « Kalevala Melody » ou des « Into Hiding », le groupe veut peut être assurer a ses fans de la nouveauté et uniquement de la nouveauté avec cette playlist. Mais peut être aurait il été intelligent de mettre certains de ces morceaux sur le nouvel album. Bref.

Que dire du nouvel Ensiferum donc ? Si je relis ma chronique de Dragonhead, je me dit que tout cela est de bon aloi. Les Finlandais nous resservent un plat qu’ils connaissent sur le bout des doigts, cela prend a merveille et marche parfaitement. N’est ce pas ce qu’on attend de nos groupes favoris ? 

Victory song laisse une petite faim entêtante néanmoins, chose que ne faisaient pas ses prédécesseurs. Petit moins donc pour cet opus, mais cela ne gâche en rien sa qualité. Encore un très bon effort d'une de mes formations fétiches !

A la vôtre, et qu'Odin puisse guider ma lame comme ma chope !