Blog chaotique à la mise à jour aléatoire.


On y cause de
Métal sous toutes ses formes, d'ambiance d'apocalypse, films, séries, jeux de rôle et jours de colère...

mardi 13 août 2024

RPGADAY #13

Le senvironnements en JDR, c'est le thème du RPGaDAY du jour ;)

Seeya !

RPGaDAY 2024 #12

Salut.

Je m'attaque aux RpgADay 2024 en vidéo. Ce petit challenge est plutot sympa, je m'y prête facilement, puis c'ets l'occasion de rplonger dans mes réseaux.

See ya !

dimanche 16 juin 2024

TIME IS ON MY SIDE

 Uch, tu la sens la manque d'actualisation du blog ?



Paradoxalement je ne jamais été aussi actif, autant en création d'aide de jeu que de scénarios ou de parties. Je vais essayer de mettre tout ce matos sur le blog mais, hey, sois patient...


Déja, voici quelques fiches de prétirés pour l'excellent jeu "les Miaulements d'Ulthar", de Xaviiier. Ce jeu un peu barge où tu peux incarner des chats d'Ulthar pour revisiter tes vieux scénarios cthulhu.

La présentation du jeu est ici.

Voici les fiches de : 


ORICHAT - ISIS - MAYA - DUKE - CHIFFON - ATOR


See ya !

samedi 24 décembre 2022

SYMPHONY OF DESTRUCTION POUR MEN IN BLACK

 Salut toi.

Mettre en ligne un jeu c'est bien beau. Mais j'aime fournir du matériel pour mes jeux. Voici donc le premier scénario pour Terriens & Tri-barrel Plasma Guns - MEN IN BLACK, abrégé en T&TBPG parce que c'est quand même plus simple. 


C'est un scénario d'initiation au jeu que j'ai put présenté lors du mois des Fausses Notes organisé par l'association Les Contrées Des Jeux.


Avec son titre tiré d'un morceau des Megadeth (encore) il me permet également de saisir l'opportunité de te souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année et tout ce qui va avec.


Pour le télécharger c'est ici.


See ya !

lundi 10 octobre 2022

INTERVIEW INFERNALE DE JOHAN SCIPION (SOMBRE STRIKES AGAIN & AGAIN & AGAIN)

 Salut à toi.

Johan Scipion est de retour de sa sombre patte sur le Blog du Visage Défoncé au Marteau. Et pas que parce qu'il matte des chouettes films ou écoute de la bonne zik, non mooosieur. Johan est surtout et avant tout un auteur de jeu de rôles indépendant et autonome, créateur immortel de l'inénarrable et indétrônable Sombre, le jeu de rôle qui, en plus de te faire peur comme au cinéma, repense et repose les bases de ce fantastique loisir en une poignée de numéros. Poignée de plus en plus grosse, certes, je te l'accorde.

Mais justement, Halloween aidant, c'est le retour du petit indépendant daaaaark. Alors je suis allé voir m'sieur Sombre pour lui demander comment était l'ambiance quand on sortait de la messe noire.T'as le résultat, ici, sous tes petits yeux fripons.

 

Salut Johan !

Hello monsieur Groumph'. Quel plaisir de papoter de nouveau avec toi. 


Alors, on fête le 666e numéro de Sombre ? Raconte voir.

Tout bêtement, l'occasion a fait le larron. Quand j'ai vu que j'en arrivais bientôt au 666, je me suis dit qu'étant donné la symbolique du chiffre, il fallait que j'en profite pour faire un numéro spécial démons. En définitive, j'en ai écrit deux parce que, hey, pourquoi pas ? Un régulier et un hors-série qui le complète.

Ce hors-série qui accompagne S666 est le HS11. Pourquoi n’est-ce pas le 999 ? 

Pour faire rager. Ça crispe, hein ?

Les couvertures des numéros rappellent la « bonne époque » des suppléments INS, le souffre en plus, voire certains albums de black ou de death (coucou Deicide et Behemoth). T’as pas peur des retours de personnes un peu trop intégristes ?  

J'espère qu'il n'y aura rien de ce genre parce que ce n'est pas le but. Je devais bien sûr annoncer la couleur avec mes couvertures. Elles sont la vitrine des zines, c'est leur fonction. Mais je ne cherche pas la provocation. Mon créneau est le divertissement ludique. Je veux simplement faire ce que j'estime juste. Pas au sens de bon, d'approprié. Inscrire, y compris graphiquement, chaque numéro dans le sous-genre horrifique auquel il est dédié. En l'occurrence, tous ces films qui depuis L'Exorciste et Hellraiser traitent de démons, de possession et/ou d'enfer.Pour parler de L'Exorciste, je t'avoue que si je vois bien les raisons de son succès, je n'ai en revanche jamais compris le scandale qu'il a généré. Lui reprocher le blasphème ou la démonolâtrie relève au mieux d'une lecture superficielle du livre et du film. Je me suis toujours dit que les catholiques qui conchiaient ces œuvres ne le faisaient que sur la base de leur réputation, sans les avoir ni lues ni vues. Parce qu'en vrai, sous le verni horrifique, ce sont des produits 100 % catho. Gentils curés contre méchants démons, avec une vraie finesse d'écriture, d'interprétation et de mise en scène.

Merrin n'est certes pas super bien dégrossi, c'est un archétype fun, mais Karras est un personnage magnifique. L'un des prêtres les plus réussis de la littérature et du cinéma, tous genres confondus. Et leur fin à tous deux est celle d'authentiques martyrs. Merrin se tue à la tâche, Karras se sacrifie pour sauver une enfant. À mon très modeste niveau, j'ai tenté de capter une petite partie de ce superbe drame dans le scénario de S666.

 
Conjuring, Sinister ou Délivre-nous du mal, les films de possession sont légion. Tu es plutôt old school ou est-ce que les nouveaux numéros de Sombre lorgnent aussi vers ces films plus récents ?

Je n'ai pas encore vu Délivre-nous du mal, mais garde un bon souvenir (quoique un peu flou, je l'avoue) de Sinister, et suis fan de Conjuring, le premier surtout. J'aime beaucoup ce que fait James Wan en horreur. À côté de cela, je considère que L'Exorciste est un chef-d'œuvre. Donc old ou new school, tout me va. Dans S666 et HS11, je me suis efforcé de capter les codes et les clichés des films de démons et de possession. Si je me mets en tête de distinguer par principe le neuf du vieux, je vais louper des trucs cool.

Cela ne veut pas dire que je n'ai pas mes préférences. Clairement, mes passions cinéphiliques orientent mes choix créatifs, mais je n'ai pas forcément besoin d'aimer beaucoup un film pour m'en inspirer. Parmi les références que je donne en ouverture de chacun de mes scénarios, il n'y a pas que de gros kifs. La plupart le sont, mais pas toutes. On peut trouver de bonnes idées, un micro détail parfois, dans des films globalement passables ou mauvais. On peut aussi en tirer des leçons pour ne pas refaire à table les erreurs vues à l'écran. Il ne m'arrive plus de regarder un film d'horreur en simple spectateur. Il y a toujours une petite partie de mon cerveau qui game-designe.


Dans tes articles, tu as prévu l’intervention de prêtres ? Pas trop compliqué de faire incarner PJ prêtres cohérents a des joueurs autour d’une table ? Tu as des pistes sympas à donner ?

J'ai effectivement prévu un scénario dans lequel on joue des prêtres, mais ce n'est pas le thème principal de S666 ni de HS11. Ces numéros traitent des démons. Or les uns vont très bien sans les autres. J'aborde bien sûr la question des exorcismes, mais on peut mettre des créatures infernales dans ses parties de Sombre sans qu'il n'y ait pour autant de prêtres. D'ailleurs, c'est en vain qu'on en chercherait dans les cinq comptes rendus de playtest que je publie dans HS11. Le manichéisme gentils curés contre méchants démons n'est pas toujours de rigueur. On peut s'y adonner si on aime (je propose des pistes narratives et des outils techniques pour le faire), mais ce n'est pas une obligation. J'insiste : tous les films d'horreur qui présentent des démons sont loin d'être des films d'exorcisme. Hellraiser, hein. L'autre référence majeure de S666.


"On peut trouver de bonnes idées, un micro détail parfois, dans des films globalement passables ou mauvais. On peut aussi en tirer des leçons pour ne pas refaire à table les erreurs vues à l'écran."


Dans l’article Pandémonium, tu présentes douze démons issus de tes parties. Pourquoi un tel chiffre ?

Il n'y a pas de raison particulière. Je reconnais volontiers que, dans le cadre de Sombre, j'ai développé un fétichisme du chiffre 3 et de ses multiples, mais le roster aurait pu aussi bien compter 11 ou 13 démons que cela n'aurait pas gêné. Il fallait seulement qu'il y en ait suffisamment pour quadriller le sous-genre. Je voulais de la variété, plein de thèmes et de concepts différents. Mais il ne devait pas non plus y avoir trop de démons pour que je puisse consacrer à chacun assez de texte pour bien le typer. Je n'ai que 72 pages par numéro et voulais que ce sommaire soit aussi riche que possible. Il ne fallait donc pas que le roster s'étale trop. De toute façon, et aussi paradoxal que cela paraisse après ce que je viens de dire, je n'avais pas non plus envie de publier une très longue tartine de texte sur chaque démon. J'étais conscient que cela aurait diminué sa jouabilité. Il faut décrire, mais si tu le fais trop, la pléthore de détails complique l'appropriation des meneurs. Au global, le bon équilibre s'est avéré être une douzaine d'antagos infernaux. Ni trop ni trop peu.



Le scénario de ce numéro est prévu pour 2 joueurs. C’est assez unique dans la revue pour être souligné. Pourquoi un tel choix ? Est-il possible d'agrandir le cast ?

Je précise qu'il s'agit de 2 joueurs + 1 meneur, donc en tout trois personnes. Exorcismus n'est pas le premier scénario Sombre jouable dans cette configuration, mais tu fais bien de souligner qu'aucun autre n'est prévu pour exactement 2 joueurs. La raison en est simple, il s'agit d'un scénar à la manière de L'Exorciste. En gros fan que je suis, je voulais mener à ma table quelque chose qui lui ressemble. On y joue donc un prêtre et son assistant durant un exorcisme catholique. Plus exactement, la version horrifique du catholicisme, celle qu'on voit dans les films de trouille américains. Du coup non, on ne peut pas étendre le cast. Ni même le réduire. C'est vraiment un scénario pour exactement 2 joueurs. Tout, de l'équilibrage technique aux aides de jeu en passant par les indications de roleplay théâtral, est pensé pour un duo.


C'est un scénario Max. As-tu eu des retours sur ce système ? D'après toi, laquelle des trois variantes Sombre est la plus pratiquée ?

J'ai eu quelques retours sur Max. Des comptes rendus de parties de L'appel du bayou (le scénario lovecraftien du livre de base, S9) et de Minimax (la variante Stranger Things dark publiée dans S10), et même le récit d'une partie jouée d'après un scénario original, écrit par le meneur lui-même. Des gens utilisent Max, c'est un fait. Sont-ils nombreux ? Je ne saurais dire.

J'ai très peu de visibilité sur ce que le public fait avec mon jeu. Si ça se trouve, certains l'achètent pour en tapisser les murs de leurs toilettes. Tout est possible, ne zappez pas. Parfois, j'ai des échos de la pratique de Sombre, via Internet ou de vive voix, en convention, mais ces retours sont très partiels et pas du tout représentatifs. Depuis longtemps, mon jeu vit sa propre vie commerciale et ludique hors de mon contrôle. Je connais quelques clients, meneurs et joueurs, mais à ce stade, la plupart passent très largement sous mon radar.

À la pifette et en me basant sur mes chiffres de vente (seule donnée certaine dont je dispose), je ne pense pas que Max soit le système Sombre le plus joué, ne serait-ce que parce que c'est le dernier paru. Classic date de S1, Zéro de S2 (ouais, bien avant son livre de base, qui est S6) et Max seulement de S9. Or les gens qui se mettent à Sombre ont plutôt tendance à attaquer par deux ou trois numéros réguliers à petits chiffres. Ce qui est rationnel. Commencer par le commencement fait sens. En l'occurrence, le 1 et 2, parfois complétés par le 3 et 4 quand on a les moyens et l'envie d'investir un peu. Ou directement le 6 parce qu'on veut du simple très simple. Mais sauf à overkiffer Predator (le bon goût, n'est-ce pas), on tape rarement dans le 9 d'emblée.


En plus de comptes rendus, HS11 contient des nouvelles cartes pour l’excellent The Darkly Dozen, scénario publié dans HS4. Tu penses qu'il est beaucoup pratiqué ? Tu n’as jamais imaginé le sortir au format jeu de société ?

Aucun retour sur Dozen. Il faut dire qu'il ne se prête guère aux comptes rendus. Il ne produit pas de fiction rôliste, qui est en général ce que les meneurs aiment relater dans leurs CR. Peut-être sommes nous, toi et moi, les seuls à jouer avec ? Si c'est le cas, ce n'est pas bien grave car je prends énormément de plaisir à le designer et le playtester. Mes parties de Dozen sont leur propre récompense. Jouer ce scénario est trop fun, je ne m'en lasse pas. Et puis, ses extensions n'occupent pas énormément de place dans les hors-séries. Donc même si elles ne sont que pour toi et moi, il n'y a pas scandale éditorial.

Pour ce qui est d'une publication hors la revue, ma position est la même que pour tout le reste de Sombre : je ne suis par principe opposé à rien. Faut juger sur pièces, un projet à la fois. Par contre, je ne veux pas me lancer dès à présent dans quoi que ce soit qui puisse concurrencer le fanzine alors que je m'échine à le maintenir en vie, particulièrement si le matériel concerné n'est pas abouti. Dozen est un work in progress. Hors-série après hors-série, je lui ajoute plein de trucs. Et j'en ai encore des tas d'autres dans ma manche.

De manière générale, ma priorité éditoriale va toujours au matériel inédit. Je n'ai que 24 heures par jour donc préfère les consacrer à créer de nouveaux machins plutôt qu'à republier ceux qui sont déjà sortis. Le temps viendra certainement où je regarderai derrière moi. Pour le moment, je suis encore assez jeune pour aller de l'avant. Cela ne durera pas éternellement donc je profite.

Dernier point, je m'interroge sur la viabilité pratico-pratique d'une édition « en dur » de Dozen. Clairement, des aides de jeu en carton seraient super cool, mais ce scénario ne se résume pas à un paquet de cartes. C'est aussi pas mal de texte, dont le volume devient, extension après extension, assez conséquent. Je me demande comment, à terme, faire rentrer tout cela dans une boîte de jeu de société au format cartes ? Je me vois mal publier Dozen en sabrant ses textes. À mon sens, ils font partie de l'intérêt du scénario : un jeu de cartes expert motorisé par un système rôliste, accompagné de la grosse tartine de feedback d'après playtest. Je ne connais pas bien le marché du jeu de société, mais cela ne me semble pas si courant. Je ne veux pas perdre cette spécificité. Pour Dozen comme pour le reste de Sombre, c'est (aussi) cela qui m'éclate : publier des trucs que tu ne vois pas ailleurs.


Tu as proposé de nouveaux PJ pour Dozen. Pouvons nous espérer de nouveaux antagonistes ou de nouvelles maps ? Oui, c’est un fan qui demande.

Si c'est pour un fan, je me sens obligé de répondre ! Il est vrai que j'ai sorti quatre nouveaux PJ Dozen dans HS10, illustrés comme la douzaine du set de base par Greg Guilhaumond. Ce luxe inouï. Une illu de Greg me fait mon année. Alors quatre, t'imagines. Et oui, il y aura de nouveaux monstres pour le format rôliste, que je n'ai pas l'intention de délaisser, même si le cartiste a ma préférence. Et oui aussi, il y aura de nouvelles maps. Tout cela est bel et bien dans les tuyaux. Guette les prochains hors-séries.


Les démons sont à l’honneur dans les numéros, mais également la p'tite bourgade de Lakewood, présentée dans S8 et S10. Tu comptes la développer encore et y intégrer l'Hôtel Croix ou d'autres settings déjà sortis peut-être ?

L'Hôtel Croix, je ne pense pas car son architecture est très spécifique à la Normandie. Par contre, Ouijalloween, le scénario de S10, intègre déjà US4SQ à Lakewood. Dans ce même numéro, Paradise lake (S5) est quant à lui devenu un setting Minimax, variante qui se joue dans la forêt de Lakewood. Exactement comme mes playtests infernaux puisque j'ai réutilisé les settings Minimax pour éprouver mon roster démoniaque. Tout cela fait effectivement beaucoup de Lakewood. Il est clair que quelque chose se monte à ma table, je m'en suis rendu compte il y a pas mal de temps déjà. Ce serait bien le diable (pun intended) si cela ne finissait pas par impacter d'une manière ou d'une autre la revue.

En causant des vieux numéros, as-tu remis les pattes dans Extinction (S2) ? Jouer des scénars d’Extinction dans Lakewood serait bien trippant non ?

Je ne suis pas encore revenu à Extinction, mais ça me gratte. Je n'ai jamais pu jouer dans cet univers. C'est une frustration dont il faudra bien que je finisse un jour par me libérer. Le crossover avec Lakewood me paraît par contre assez improbable. À ma table, je veux dire. J'aurais un peu de mal à m'accommoder du grand écart thématique que cela représenterait. Extinction est marin, Lakewood forestier. Ce ne sont pas les environnements qui se marient le mieux.

Bleed de S11 est excellent. Ce scénario diceless est du concentré de Sombre. Il promet de gros moments de roleplay et des parties mémorables. Tu prévois d'en sortir d’autres de cet acabit ?

Merci pour le compliment, il me touche. La particularité de Bleed est qu'il s'agit pour l'essentiel d'une œuvre de jeunesse. Sa première version, sensiblement différente de celle que j'ai publiée dans S11, remonte à 1994. Elle prédate même ma découverte de Kult. C'était il y a presque trente ans. La nouvelle mouture, grosso merdo celle que tu as lue, date de 2005. Plus de quinze ans. Clairement, je ne suis plus le Johan que j'étais à ces époques. Il n'est pas du tout certain que je sois encore capable ou simplement désireux d'écrire ce type de scénar. Si une idée voisine me venait aujourd'hui, peut-être aurais-je plutôt tendance à essayer d'en faire une nouvelle ? Je ne sais pas. Cela n'empêche pas que j'ai pas mal de projets drama/mélo dark pour Sombre. Mais ressembleront-ils à Bleed ? Rien n'est moins sûr. Quelque part, c'est aussi bien. Refaire ce que j'ai déjà fait n'est pas le truc le plus fun du monde.


Dans S11 toujours, tu t'es fendu d’un excellent article sur la sécurité émotionnelle. Tu as eu des retours, positifs ou négatifs, dessus ? 

Strictement aucun, mais ce n'est pas étonnant. Les retours sont rares, encore plus sur les articles que les scénarios. Les scénarios, on les joue, ce qui permet de raconter leur fiction rôliste. Les articles, on se contente de les lire.

 

Vampires et prédateurs oniriques, tu as promis pas mal de choses. Comment vois-tu le futur de la revue ? Tu as encore beaucoup de matos déjà écrit à l’avance ? Tu te vois sortir encore combien de numéros sans avoir à produire de nouveaux écrits ?

J'ai effectivement de l'envie et des idées pour pas mal de numéros encore. Les vampires, j'en parle depuis l'édito de S2. Il va vraiment falloir que je concrétise. Irai-je au bout de ma démarche Sombre, je n'en sais rien. Le futur de la revue est plus incertain que jamais. Elle a survécu au Covid, mais la crise énergétique est arrivée derrière. Avec un budget loisir en diminution, les rôlistes continueront-ils à l'acheter ? Mystère et boule de gomme. Tout ce que je peux faire, c'est me défoncer pour produire le meilleur matériel possible en espérant qu'il intéresse suffisamment pour que des gens mettent encore leurs sous dedans. Les cruelles incertitudes de la créativité, particulièrement en temps de crise.

Pour ce qui est des textes d'avance, je n'ai plus grand-chose car j'ai grillé pas mal de cartouches durant le Covid. Pour pallier l'absence des conventions et festivals, annulés à cause de la crise sanitaire, j'ai publié huit numéros en dix-huit mois. La quasi-totalité du matos que j'avais sous le coude y est passée. Dans le même temps, mon rythme de playtest a sensiblement diminué. Les contraintes sanitaires ne valaient pas que pour les convs. Elles ont aussi impacté le Kitchen Club. Résultat, l'après Covid est une bataille presque aussi difficile à gagner que le Covid lui-même, ce d'autant que ces deux années de publication intensive m'ont bien usé.

La situation est si compliquée que je me serais bien passé de la crise ukrainienne. Comme tous les Européens, je pense, à commencer par les Ukrainiens eux-mêmes. Inflation ou pas, ma récupération d'après Covid s'étalera très certainement sur plusieurs années. Il va me falloir du temps pour reconstituer un petit stock de textes d'avance. Présentement, je suis à flux éditorial tendu, ce qui n'est pas confortable du tout. Il y a deux effets délétères. 

D'abord, le moindre pépin un peu sérieux, un ennui de santé ou juste des playtests plus longs que prévus, perturberait fortement la revue. Or publier à dates fixes est crucial pour 1/ gagner des sous régulièrement, et 2/ faire vivre le fanzine sur le moyen terme. Difficile de fidéliser le lectorat avec une périodicité irrégulière. Tant que je n'ai pas regagné un peu de mou éditorial, je ne peux pas non plus me lancer dans des projets un tant soit peu ambitieux, comme le fut par exemple Minimax (S10). Actuellement, impossible de m'investir dans du matos que je publierai d'ici deux ou trois ans. Je dois gérer l'urgence, qui est de cavaler derrière le prochain numéro.


Tu commences à avoir une bonne grosse communauté autour de toi, entre le forum, les réseaux sociaux et Discord. Tu as le temps de tout lire ? On te propose parfois des scénarios ou du matos qui t'intéresse vraiment ou qui, pire, te coupe l’herbe sous le pied ?

J'avoue à ma grande honte que j'ai lâché l'affaire sur les actual plays. Je fais de la veille sur Internet pour vérifier que les gens ne publient pas de vidéos d'après les scénarios officiels parce que je ne veux pas qu'ils soient spoilés sur YouTube ou ailleurs, mais je n'ai plus le temps d'écouter de longues parties de Sombre, aussi intéressantes soient-elles. Il me faudrait 48 heures par jour et au moins 36 heures par nuit. Ingérable.

Pour ce qui est des scénarios des fans, oui cela peut parfois poser problème. D'un côté, c'est super hyper méga supra cool que des gens s'emparent de mon jeu pour écrire leurs propres histoires, puis les diffusent sur Internet pour que d'autres les jouent. Je kiffe à mort. De l'autre, quand leurs productions touchent des thèmes ou des sous-genres horrifiques qui m'intéressent et que je n'ai pas encore abordés dans la revue, je tique un peu.

D'abord parce que je ne veux pas donner l'impression que je plagie. Or certains sous-genres sont très pointus. On a vite fait de retomber sur les mêmes codes et clichés. Ensuite parce que cela diminue sensiblement mon fun de création. L'un des aspects les plus cool de mon travail est d'explorer des terres narratives vierges. House of the rising dead (S1) n'est pas, loin s'en faut, le premier scénario zombies pour un jeu de rôle d'horreur, mais ce fut le premier pour Sombre. Jamais aucun autre auteur n'en avait produit un pour mon jeu. Cela a fait partie intégrante du plaisir de l'écrire et de le playtester. C'était inédit donc hyper frais donc très motivant. Refaire, fut-ce différemment, ce que d'autres rôlistes ont déjà fait avant moi l'est beaucoup moins.


"Tout ce que je peux faire, c'est me défoncer pour produire le meilleur matériel possible en espérant qu'il intéresse suffisamment pour que des gens mettent encore leurs sous dedans."


On se fait un retour sur les films ou les sons sympas qui seraient sortis récemment ? Tu aurais quoi à conseiller pour se mettre en mood Sombre ? Te sachant fan de Carpenter Brut, tu as pu mater l’excellent Blood Machines ?

Pas encore vu Blood Machines. Je suis en retard sur tout, c'est une pitié. Comme tu le sais puisque tu es abonné à la page Tipeee de Sombre, j'ai depuis peu commencé à livrer des contreparties constituées de critiques de films. Dans la dernière, je me suis intéressé à Blood Quantum de Jeff Barnaby, une apocalypse zombie en terre amérindienne qui m'a plu. Dans un registre moins sérieux et plus déglingo, j'ai kiffé Psycho Goreman de Steven Kostanski.
Régressif, nostalgique et fun. Quant à Possessor de Brandon Cronenberg, c'est un coup de cœur. Cyberpunk low-tech + horreur psychologique + sexe + gore = combo qui décape. Je l'ai vu deux fois en deux ans, ce qui est inhabituel. J'ai tellement de retard de visionnage et suis si occupé par Sombre qu'il est rare que je remate un film aussi rapidement après l'avoir vu pour la première fois. Mais là, je n'ai pas pu résister. Il est trop bien.

See ya !


Ressources


+ Commander SOMBRE

S'abonner à SOMBRE

+ La première interview sur le Blog du Visage Défoncé au Marteau

 

samedi 27 août 2022

MEN IN BLACK - TERRIENS & TRI-BARREL PLASMA GUNS

 Salut toi.


Les années passent, les étés finissent. Cette année, grâce a mes multiples soirées organisées par Les Contrées Des Jeux, j'ai enfin put mettre en oeuvre certains des projets rolistiques qui me tenaient le plus à coeur. L'un d'entre eux est l'adaptation MEN IN BLACK en jeu de rôle.

Alors oui, le jeu MEN IN BLACK existe déja. Mais c'est un vieux système (inspiré de Star Wars 2.5) et il n'était disponible qu'en anglais.

Donc, refonte complète de mon coté. Il me fallait un système simple, un monde pas trop élitiste (MEN IN BLACK, certes mais il fallait que les aliens ne soient pas trop élitistes, que les références aux films et aux comics restent sans en éloigner ceux qui ne connaissent que de loin) et une création de perso rapide à prendre en main.

Voila pourquoi le Men In Black version Groumph' est une adaptation de l'excellent Tranchons & Traquons de Kobayashi. Tu peux télécharger ce Terriens & Tri-Barrel Plasma Guns (MIB) ici !




vendredi 12 août 2022

FICHE PERSONNAGE : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - TOLKIEN & TERRE DU MILIEU

 Salut toi.

Nouveau mois, nouvelle fiche ? 

Allons, ne fais pas ton grognon, Smeagol, cette publication va te redonner le sourire, tu va voir.

Aujourd'hui je te propose mon interprétation de la fiche de personnage pour Le Seigneur Des Anneaux, version Tranchons & Traquons avec son adaptation "Tolkien & Terre du Milieu".

C'est à télécharger ici !

See ya !




vendredi 27 mai 2022

FICHE DE PERSONNAGE : HORIZON ZERO DAWN

 Salut à toi.

Nouveau mois, nouvelle fiche j'ai envie de te dire...

Je mène des scénarios se déroulant dans le monde de l'excellent jeu vidéo HORIZON ZERO DAWN. Pour ce faire j'ai longtemps hésité entre plusieurs systèmes avant d'osciller entre F.A.C.E.S et SAVAGE WORLDS.

Pour le coté combat et tactique, j'ai opté pour ce dernier. Je te fourni donc une fiche dès fois que l'envie te prenne de brandir ton Arc De Précision Carja quelque part vers Meridian.

Le lien est ici ! 


See Ya !