Blog chaotique à la mise à jour aléatoire.


On y cause de
Métal sous toutes ses formes, d'ambiance d'apocalypse, films, séries, jeux de rôle et jours de colère...

mercredi 31 décembre 2014

Un accessoire pour Paranoïa

Evidemment, ne pas savoir ce qu'est Paranoïa relève de la trahison.

Soyez heureux ! Cette image est au format d'une canette. Et si ce n'est pas le cas, c'est forcément vous qui vous y prenez mal. Elle est censée prendre place autour de votre table, afin d'encourager vos joyeux clarificateurs à être plus joyeux encore !

Bon cycle diurne, citoyen. Et n'oubliez pas, être heureux est un devoir.

Le blog de la campagne COPS

Salut à toi.

Peu de mises à jour. La radio me prend beaucoup de temps, les chroniques également. Mais, hey, réjouis-toi ! Je pense un peu à toi cependant. Si tu me suis à la radio (www.radio-active.net) tu dois avoir ton quota de Métal à la sauce varoise. Je te propose donc un peu de jeux de rôle pour cette mise à jour, avec, ca peut t'aider ou te donner des idées, le blog de ma campagne.

C'est ici : http://copslapd.blogspot.fr/

Saches que je mène la campagne de Cops avec plusieurs équipes de joueurs qui ne savent pas forcèment qui joue qui. Tu trouveras donc pêle-mêle dans les descriptions des descriptions de pnj connus, des pnj moins connus ou modifiés par rapport au bouquin (genre Shark) ou les pjs.

Des articles de journaux, des pubs également.

Enfin voila. bon jeu à toi.

mardi 11 novembre 2014

Imm3moria / Edito remise en service du site


EVIL not DEAD“That is not dead which can eternal lie. And with strange aeons even death may die”


La terre remuait.
Bon bien sur, ce n’était pas très visible. Juste un léger remous de terre dans l’obscurité que les passants ne remarquaient même pas. Beaucoup venait se recueillir à cet endroit. Certains laissaient par moment des mots d’encouragement pour la famille ou les amis. La plupart pleuraient à chaudes larmes.
C’est pas tous les jours qu’on enterre le Metal.
Et, faut dire que les funérailles avaient été brutales. La plupart, ne s’étant même rendu compte de rien, ils n’avaient put que constater de passage dans le coin, la disparition de quelqu’un ou que quelque chose manquait. Ils se renseignaient, certaines rumeurs parlaient de mort définitive, d’autres de bref repos, mais rien ne filtrait. La camarde menait son Grand Jeu avec succès.
N’empêche que la terre remuait…
Et puis, un jour d’orage, cela perça. Cela creusa la terre un peu plus férocement qu’habituellement, cela vit enfin la lumière du jour. Mais lentement, très lentement, tant et si bien que les passants ne remarquait pas le petit jeu de cette chose impie qui remontait des profondeurs de la terre, qui s’arrachait aux griffes de l’enfer, tel un étron putride que le diable lui-même refusait d’accueillir en son sein.
Certains remarquèrent la relative agitation dans ce coin de cimetière. Curieux, ils tournaient sans cesse autour de la tombe, dans l’espoir d’assister à un événement qu’ils espéraient très fort.
Quelques-uns apportèrent sur la tombe, tels des offrandes ou des ingrédients nécessaires à une invocation, certains documents attendus, tel des chroniques, des interviews ou des live-reports.
Puis des groupes se reformèrent autour de l’entité honnie. Des personnalités différentes et de tous horizons métalliques commencèrent à psalmodier une longue et ténébreuse litanie. Longtemps, mais avec patience, chacun ayant dans l’entité une confiance de fer.
Puis un jour cela arriva.
Le bras gauche sorti en premier, suivi du droit. Tous deux prirent appui sur la terre ferme avant que l’horreur sortie du sol se hisse a la vue de tous.
Sous les hourras, les bravos et les Mano Cornutas, l’entité ouvrit lentement les yeux alors que la musique, les blasts et les hurlements gutturaux, porçins et ultra-aigus envahissaient le cimetière. Le soleil vira au rouge écarlate, une tempête de cendre se leva brutalement et l’entité se jeta toutes dents dehors sur le premier fanatique venu dans un cri rauque.
Dans le sang, dans la brutalité et le mauvais goût, Imm3moria renaquit de ses cendres tel un phenix de métal.
Bienvenue à la maison. Satan l’habite.








mercredi 8 octobre 2014

Edito imm3moria


La foule lève les mains au ciel. C’est toujours agréable d’assister a un concert en plein air. Surtout en cette saison où la sueur des spectateurs est visible depuis la scéne. C’est qu’ils sont bouillants les lecteurs du Webzine. Ca tombe bien, l’intro commence et déjà la basse prend au ventre.

Il fait chaud. Certain annoncent un été caniculaire, d’autre présagent une saison pourrie. Chez Imm3moria le spectacle ne fait que commencer mais on annonce de l’explosif.
Deja le HELLFEST, l’infernal festival que nous allons couvrir le mieux possible (les escouades sont déjà parties en éclaireur histoire d’assurer le terrain). Véritable bain bouillant créer pour rendre sourds quiconque approchera de la zone de turbulences entre le 22 et le 24 Juin.

Les premiers accords explosent, l’infernale chaleur ne fait qu’augmenter. Deja les pogos se font furieux, les premiers rangs sont déjà ivres de saturation et si la terre, meurtrie par tous ces headbangers rendus frénétiques ne tremble pas encore, gageons que ce n’est que partie remise.

Le Webzine lui n’a pas baissé les bras devant l’immonde chaleur qui étouffe l’équipe. Entre la récente section Live-report en pleine émergence et les interviews qui ne cessent de s’étoffer, nous cadrons vos groupes favoris au plus près.
Les chroniques écervelées des plus grands barges de la rédac conjuguées aux news incessantes ne sont que la partie visible du volcan. Sans cesse le site se remodèle, véritable lave en fusion, toujours en train d’essayer de vous cracher sa chaleur au visage pour votre plus grand plaisir et celui de vos oreilles.

Un groupe d’esclaves attachés aux murs bouillants de la rédac ?
C’est rien, juste les futur interviewés de Kalissa et Manus, t’occupe pas.
Les cochons éviscérés dans le fond, marinant dans de la pisse et du chili con carne ?
C’est rien, c’est le nouvel arrivage des cd de Worm Eater.
Les admins du site hurlent ?
Oui je sais, ils sont devenus fous à cause codes et de la chaleur incessante que dégage leurs machines. T’inquiètes pas, une bonne bière ça leur passera.

Faut juste plaindre les murs. Le seul qui est joasse ici c’est GlassWalker, il est parti dans les étendues enneigées du nord histoire d’interviewer des vikings blackeux ou je ne sais quoi. On le foutra dans un barbecue a son retour.

Maintenant que toute l’équipe transpire sur la scène, a hurler comme des barges, a malmener tout ce qui peut passer entre nos mains, le sol ne résiste plus a ce traitement, brûlant, torturé, il commence a se fendre en plusieurs endroits bien distincts.

Le collectif lui bouge de plus en plus. Ceux qui ne tournent pas actuellement dans les flammes infernales du barbecue de l’été sont en nage dans les studios abyssaux. Le nouvel album de Scars of Chaos s’annonce comme un bijou sortit des plus brûlantes forges de la Création, tout comme l’Ep de Cebren Khal d‘ailleurs ou le nouveau Split des Impureza.

Le sol s’ouvre finalement, acceuillant tout le public dans le plus chaude des saisons, véritable gouffre brulant. Les vacances approchent a grands pas, au moins aussi vite que le début du Hellfest alors qu’Imm3moria reste les yeux grands ouverts, véritable entité prête a encaisser les permiers jets de flammes infernaux pour vous en parler au mieux.

Notez le, a fin du monde sera brûlante, elle est prévue pour cet été !

mercredi 21 mai 2014

PIN-UP WENT DOWN // 2 Unlimited

Si on se met debout sur un pic rocheux au bord de la mer qui longe La Garde dans le Var, on peut, aux alentours de une heure du matin, confondre le ciel et la mer. Durant un bref instant aux confins du réel, un insaisissable moment onirique le ciel, la mer, le monde aux alentours ne sont plus. Il n’existe plus que le bleu-gris brumeux qui vous ôte toutes notions de haut, de bas, de réalité ou de rêve.

Durant ces moments là, on en vient même à douter de sa propre existence.

J’ai jamais vu la mer du Nord. Je ne suis pas monté dans un métro bondé de ma vie. Et j’ai jamais suivi le soleil durant toute une journée pour trouver sa cachette ni remonté à la racine d’un arc-en-ciel. Mais malgré ce que j’ai vécu, ce que j’ai vu et l’immense majorité de choses que je n’ai jamais faites, il y a une chose que je sais.

De temps en temps, y’a un mec…
De temps en temps, y’a un mec…

Un mec qui est parfaitement à sa place. Un gars qui ne sait pas forcement ce qu’il fait ni comment il le fait mais sa présence est tout simplement nécessaire pour faire avancer le reste du monde. Un peu comme les PIN-UP WENT DOWN dans le paysage musical français.

Et ouais, j’ai écrit « Musical » et pas « Métal ». Parce que même si les deux membres de la formation originaire de Rouens évoluent dans la sphère dite « Métal », les influences, les styles musicaux et l’ensemble même de ce « 2 Unlimited » les poussent bien au-delà du simple clivage Métal. Mais revenons sur la formation, composée de deux membres, la vocaliste (très douée au demeurant) Asphodel (Penumbra) et le multi-instrumentiste Alexis Damien pour lequel je ne te ferais pas l’affront de citer ses anciennes formations, tous styles confondus. ..
Bon d’accord mais qu’une alors, les cultissimes Carnival In Coal.
Et ben oui…

Les compositions de PIN-UP WENT DOWN ne peuvent s’attacher a un style. Même si le Métal est le dénominateur commun de la majorité d’entre elles et reste très fortement marqué (« Esthete Piggie », « Nearly Dead Bat Make-up », « Be My Idol The My Fall ») ce n’est plus du tout le cas sur d’autres (« Pussy Worship », « Feat.Me/Feat Us », «Human Beat-box Deluxe »). Et même quand certaines compos ont l’air d’être bien parties sur des voies connues, c’est pour mieux en déstabiliser l’auditeur et atterrir sur des terres ignorées (« Cadavre Exquis », « Get Ready To Sweep »). Du coup, toutes les règles, tous les codes musicaux sont bouleversés et l’auditeur peu attentif peut facilement se perdre dans ce dédale de musique, même si, au final, les structures sont relativement faciles à comprendre, laissant filtrer sur les moments calmes plus d’émotions que sur les envolées violentes.

Les émotions, Asphodel parvient avec brio a nous les transmettre grâce a une voix très travaillée et pouvant passer du chant très lyrique (« Intrusion », « Serie Z ») a des moments plus pop, dans lesquels elle fait généralement un parfait bourdon alors que la guttu (peu rocailleuse mais très pro par ailleurs) se fait plus présente (« Esthete Piggie »). Clairement, l’ensemble des compos est parfaitement travaillé, ne laissant pas la place a de l’à-peu-près. Très efficaces et implacables quand le besoin s’en fait sentir, elles savent se montrer plus aérées a d’autres instants. Très inventive, la formation n’hésites jamais a exploiter un style au détriment d’un autre, lorgnant chez le jazz, dans la pop ou les musiques plus classiques, bien plus proche du médiéval ou même du bal musette. Ce point-ci, bien plus que les autres, suffit a ne pas parler de Métal uniquement.

Ouais mais alors, j’ai voulu dire quoi dans mon introduction, a part faire un clin d’œil cinématographique aux frères Coen que moi seul ait saisi ? Simple, avec peu de moyens, pas (ou très confidentiellement) de distribution, PIN-UP WENT DOWN prouve a tout le monde que la création originale en musique reste tout a fait faisable. Loin des soupes conditionnées, a milles lieux des artistes formatés, entre réalité et fin de tout, juste là, dans ta platine, PIN-UP WENT DOWN te met une bon gros coup de savate au cul.

Emancipation musicale ? Ce qui est sur, c’est qu’a présent, il est évident que la musique des PIN-UP WENT DOWN est appelée a évoluer, si on les interne pas demain.
M'enfin, le groupe vient de recruter des musiciens pour promouvoir en live leur opus et leur prochain enregistrement devrait être –si cela est possible- encore plus intéressant.

Alors, forcément, je ne te parle pas de messie du Métal. Les PIN-UP WENT DOWN ne se posent pas comme un groupe incontournable et n’en n’ont pas la prétention (et c’est très agréable). Seulement voila : ils sont là. Pied de nez sans équivoque a ceux qui font de la merde insipide tout en se prenant la queue pour la sentir enfler, un opus a posséder absolument si tout ce qui est expérimental et qui sait sortir des sentiers battus sans jamais y revenir ne t'effraies pas.

+Tracklist :

Intrusion
Esthete Piggie
Nearly Dead Bat Make-Up
Cadavre Exquis
Pussy Worship
Get Ready To Sweep
Yo-Yo Yes Then No
Only Some Shitty Chemical Stuff
Human Beat Box Deluxe
Feat.Me / Feat.Us
Be My Idol Then My Fall
Serie Z I
Serie Z II

STYLE TRIP // Gargoyles in nightmare

Iron Maiden. C’est marrant comme un simple nom de groupe peut en dire beaucoup. Nombreuses ont été les formations influencées par les britanniques à la vierge de fer. Mais fort heureusement, le parcours des potes a Harris est suffisamment nuancé pour que plusieurs styles émerge de ce colosse musical.

Evidemment, tu n'auras aucune surprise a lire que Style Trip fait partie largement de ces formations pouvant se targuer d’avoir assimilé l’héritage Maiden. La question qui se pose est « cet héritage est-il complètement digéré ? ».

Après avoir contemplé la cover sobre et simple montrant une gargouille « design » et m’être servi une bonne Jenlain (pour rester dans l’ambiance) j’en viens a étudier profondément le cas de cette formation marseillaise. Avec son chant a la Dickinson, ses mélodies aériennes et ses envolées de soli, on se dit que tout cela rappelle avec brio « Piece Of Mind ». Gage de qualité, certes. Oui mais débarque « Ready to Fight » et là, on comprend que le groupe sait manier aussi bien les riffs violents et les compos plus franches que les morceaux de Heavy calmes, comme « Promises », « Falling Again ». Et toujours exécutées avec brio et composées de main de maître.

Franchement, rarement un premier opus aura senti autant la maîtrise et le talents de composition. Chaque pièce est pensée judicieusement, laissant pleine liberté aux instruments et la part belle tour a tour a la basse, aux claviers ou a la gratte.

Moi je dis banco.

Mais c’est vrai que le groupe assure clairement quand il faut pêter les dents a mémé dans les orties : « Falling Again », « Like a Hero », « Rising Sun » ou encore « Trashy World », avec des riffs percutants et efficaces, des lignes de batteries implacables et ne laissant aucune place a la romance ou une basse meurtrière.

Un très sympatique premier album, qui assoit la qualité du groupe, son savoir-faire et son efficacité. Tous les fans de Heavy Metal devraient y jeter une oreille. Par contre, les allergiques au genre ne seront pas guéris par son écoute.

+Tracklist :

1.In the crypt
2.Promised land
3.Falling again
écouter 4.Ready to fight
5.Promises
6.Rising sun
7.Speed or boost
8.Gargoyles in nightmare
9.Witches
10.Trashy world
11.I believe
12.Like a hero
13.Last chance

Southern Cross / Rise Above

SOUTHERN CROSS, formation Quebecoise née en hiver 2000 ne sort son premier album qu’en 2006. La formation a en effet oeuvré très longtemps a la finalisation de l’opus, envoyant même le disque en Finlande afin d’être mixé par Mika Jussila du Finnvox Studios.
Ntons également que de leur premier EP fait maison le combo ne gardera que « Never Say  Dare».

La cover est réalisé par l’excellentissime et non moins connu Didier Tarquin, dessinateur de, osons le rappeler ici bas – l’inénarrable Lanfeust de Troy. Gage de qualité me direz vous.
Sur un fond d’apocalypse, des corps se font mutiler par une explosion nucléaire. Classique. Efficace.

Tout comme la Trois Pistoles que je me sert pour écouter cet opus Quebecois, on se refait pas.

Ceci dit que nous propose le groupe ? Un Power Thrash assez efficace finalement. Mais là où certains se contenterais de cela, les gars de SOUTHERN CROSS se fendent d’un clavier et de riff typiquement Heavy (presque Ironmaideniens, oserais-je dire, d’un ton douteux avec une orthographe de la même matière).
Et ça marche a la perfection, comme le prouve le très efficace morceau d’ouverture, « You Shall be Damned », sur lequel le groupe est vraiment convaincant, nottament David Lizotte, le chanteur, qui mêle une voix Heavy mais très peu lyrique a des consonances nettement plus Thrash. Le clavier de Jean-Benoit Lemire est ici très efficace masi manque de puissance. On le déplore sur ce morceau, même si cela semble finalement calculé vu la puissance que celui-ci aura plus tard. Mont-joie.
« Never Say Dare » et ses riffs Heavy (nettement marqués du coté Harris de la Force) enchaine sur ces entre-faites. Rapidement le groupe semble a l’aise dans ce mélange détonnant de Thrash Power / Heavy Progressif (classification a rallonge, mais je me voit mal faire mieux) et se rapproche nettement plus des gros groupe de Power Groovy avec « Fallen ».
Le clavier sauve toutefois le groupe qui aurait put s’égarer dans la masse des formations de ce style. A l’honneur sur « Pâle » (mon morceau préféré, soit-dit en passant), il marque vraiment le style de SOUTHERN CROSS et aurait gagné a être plus mis en avant.
Néanmoins les riff typiquement Heavy sont déjà une bonne gageure de la formation, surtout quand ils explosent ( « Rise Above ») ainsi que les solos à rallonge, typiquement Heavy là aussi.
Notons la balade de 2 minutes et quelques « This World Was Just A Dream », marquant nettement les préférences du groupe, et les explosions de solo des deux derniers morceaux.

Finalement, SOUTHERN CROSS produit des compositions assez efficaces, qui doivent être très impressionnantes en live. La première partie de l’opus conjuguant le Power Thrash, le heavy et mettant en avant les clavier est vraiment interessante, le groupe y gagne vraiment en personnalité, et se démarque completement d’une bonne partie de la scene Metal, tout en débordant d’énergie et de vitalité. Conjugués a ses ambitions et ses idées innovantes, cela fait une bonne surprise de ce combo Quebecois, gagnant a être connu mais malheureusement trop marqué Heavy pour plaire aux non-amateurs du genre. Ceux qui apprécient le style, par contre, se jetteront dessus.

+ Tracklist :

01.You Shall Be Damned
02. Never Dare Say
03. Fallen
04. Pale
05. The Third Gate
06. This World Was Just A Dream
07. By The Hands Of Fate
08. Rise Above

samedi 17 mai 2014

Lou Metallou : S01E02


Y'a la mort. Y'a la guerre. Et y'a les cigales, cong.

Je te met ci-dessous un player avec le podcast coupé, puisque l'émission précédente a empiété sur le début de la mienne. Tu noteras un cafouillage aprés le morceau des Drop Your Pants. M'enfin, c’est la technique qui rentre, pas vrai ?



Et le lien direct : http://loumetallou.radio-active.net/loumetallou_140514.mp3

Haïve // Mieli Maassa

Après deux démos, des broutilles et un split quasi passés inaperçus, HÄIVE, groupe formé en 2002 en Finlande, pond en 2007 ce « Mieli Maassa » composé de 6 titres tous estampillés Raina, ce qui me pousse à penser qu’un quelconque concept est au centre de l’opus, mais je ne le pige pas, toutes les paroles étant scandées en finnois.

La cover présente déjà bien le truc, avec sa photo de bateau échoué sur une rive forestière et toutes les décorations du cd faites en imitation de bois. Ca donne d’entrée matière à poser une ambiance,
non ?

Hop, une bonne « La Fée des Cevennes », la jolie ambrée, pour m’écouter ça.

La musique que proposent les HÄIVE sait se faire tour à tour envoûtante, avec des mélodies
très folks et proches du travail de gars comme les DRUDKH sur « Autumn Aurora » avec
une atmosphère bien palpable et en même temps agressive avec une voix Black criarde, des
accords pesants, proches du Doom et des compos très souvent en mid-tempo. HÄIVE sait utiliser au mieux ses riffs pour les faire durer, mettre du poids dans ses compos pour les combiner avec des mélodies à la fois épiques et lugubres.

Classique ? Ben oui, mais je n’ai jamais parlé de trouvailles incroyables, le propos de HÄIVE n’est pas de renouveler le truc mais de l’utiliser au mieux pour faire voyager l’auditeur. Une fois ces bases posées, il est aisé de constater à quel point les finlandais savent utiliser leur musique pour instaurer une ambiance qui leur est propre et bien personnelle…

Enfin oui et non. Parce qu’évidemment, si l’ombre de groupes comme DRUDKH ou encore KATATONIA plâne souvent au-dessus des compos c’est pas pour rien, et il est presque dommage de constater que HÄIVE à du mal à digérer ses influences par moment.

Mais attention rien de bien marquant, hein, ce qui est sur c’est que la plupart des amateurs du style se tourneront avec beaucoup de facilité vers ce rejeton de Dame Season.

 Tracklist :

1. I Raina

2. II Raina: Virvatuli (Metsänpeittoon)

3. III Raina: Metsäläinen

4. IV Raina: Yömyrsky

5. V Raina: Takaisin Koskemattomaan Metsään

6. VI Raina: Kurjat Kurjet

vendredi 25 avril 2014

Lou Metallou : Lou Metal de chez nous, cong



Aaaah, mais je t'ai pas dit ?

Fin avril une émission radiophonique de Métal qui était en stand-by à été acceptée chez Radio-Active (www.radio-active.net). Je vais y parler de Métal -évidemment- mais surtout à travers des groupes, des dates et de l'actualité Sudiste.

Une émission radio qui supportera la scène locale le plus possible, dans la plus grosse largeur envisageable tous les 2eme et 4eme mercredi du mois. C'est plutot bien parti, voici le podcast de la première émission, ci-contre en lien direct.

Sinon, voici un player :




 

Et le lien direct : http://loumetallou.radio-active.net/loumetallou_140423.mp3

mercredi 19 mars 2014

GRONIBARD // Satanic Tuning Club

La réputation du groupe de Grind Français n’est plus a faire. Et que les fans se rassurent, cet album pourrait être résumé –comme les autres – en quelques mots : Nichons, couilles, bruit, caca mou, poils, vomi.



Mais Satanic Tuning Club va plus loin. « Plus loin dans ton cul » diront les auditeurs de la piste nommée « T.A.F (tout à fond) ». Ils n’auront pas tout à fait tort. Gronibard c’est un peu comme le bonbon pourri du « Père Noël est une ordure ». Ce n’est pas Severine Ferrer qui démentira le sympathique détournement qui introduit l’album, il y a une deuxième couche dedans. Passé la première impression de déconne (et de samples hilarants), force est de constater que les Gronibard assurent musicalement.

Si « 30 millions de Zobis » et « Je te lacère les tétons a coups de Brosse à dents » restent fidèles a la musique du groupe (un chaos musical, avec quelques bridges rapides, des hurlements porçins, de la déconne et un choc surpuissant), « Arrête de boire, mets toi au foutre » est un morceau plus simpliste de la formation. Moins compliqué musicalement, moins effréné aussi. Dans le Fion à Hélène », malgré son sample d’intro assez hilarant, change lui aussi la donne. Un riff lourd, tonitruant introduit un morceau tout en saveur, en break et en changements de tempos inattendus. Jusqu'à l’arrivée du chant, qui se grefferait bien a un morceau de rock. Bon si on excepte les paroles : « Dans le fion à Hélène, y’a du foutre et de la merde ». On se refait pas. Le fameux morceau « T.A.F (tout à fond) » dont je parlais plus haut, ne remet pas les pendules a l’heure. Morceau simpliste (deux riffs simples) sur lequel se base une ligne de hurlement simple « Danstonculdanstonculdanstoncul ». Hilarant, simple et efficace. Le chaos désorganisé n’est pas bien loin, puisque le morceau suivant « David Gay Tha » et un véritable mur de bruit, sur lequel Anal Capone chante avec la plus grande conviction du monde « Love don’t let me go » sans vraiment connaître les paroles.
S’ensuit une reprise de Disrupt (A Life’s A life), plutôt réussie bien que toujours introduite avec un sample de porno (tiens j’aimerais bien savoir duquel il est tiré celui-là).
Le dialogue est rétablit avec « Fais moi pas chier connasse », plus proche a vrai dire d’un morceau des Sublime Cadaveric Decomposition » de ce que le groupe a déjà produit
Fingermail, le morceau suivant est une –très courte – reprise de Exit 13.

La fin de l’album est autrement plus curieuse et jouissive à la fois. En effet, les Gronibard nous offre 3 de leur morceaux les plus cultes en version unplugged. Drôle d’idée ? Pas forcèment.
Outre un tempo ralenti, il faut dire que les morceaux ne sont pas choisis au hasard. Que ce soit « March of Gronibard », « Prout de Bite », « Va Faire la vaisselle » les morceaux sont décortiqués, explicites et tout à fait a leur place a la fin de cet album.

Satanic Tuning Club ravira les fans du groupe. Les errements dut aux reprises ou aux morceaux unplugged posent cependant quelques questions. Le groupe n’a-t-il plus rien a dire ? Satanic Tuning Club est-il l’ultime opus d’un groupe révolutionnaire ou représente t’il plutôt une pause dans la carrière du seul groupe de Grind-porn ?

« Pacifuck », l’ultime morceau acoustique de l’album le conclue ainsi « Arrête d’écouter ce disque de merde. Va plutôt astiquer ta caisse. ». On espère quand même retrouver la formation française bientôt. Satanic Tuning Club met une claque dans la gueule, espérons que cela ne sera pas la dernière.

CAIN'S DINASTY // Legacy Of Blood

Venus directement d’Espagne, les CAIN’S DINASTY débarquent avec leur premier opus nommé « Legacy Of Blood ». C’est Melodica Records, nouveau label français, qui signe cette formation espagnole. La production est de Fernando Asensi (producteur d’Opera Magna et de DragonFly entre autres) qui réalise là un très bon travail. Le son est vraiment bien foutu, pour un premier opus, c’est du très bon boulot !

Mais venons-en au fait. CAIN’S DINASTY évoluent dans un registre au combien hermétique, celui du Heavy Mélodique teinté de Speed (avec un peu de Death qui sent sous les bras). Etant fan de jolies filles et de jaquettes de cd, il est bien évident que celle de « Legacy Of Blood » ne pouvait que me contenter, mais creusons plus loin. Si nous avons bel et bien à faire à une scène vampirique (bon, un peu second degré grand guignolesque quand même, m’enfin, ça reste du vampire), il faut noter que la totalité des titres de l’opus se concentrent sur les vampires et que le groupe en semble friand, vu leur patronyme (les descendants de Cain seraient en fait les premiers vampires). En fait, autre que le genre vampirique, les membres de la formation ont surtout l’air d’avoir pas mal apprécié le monde décrit par le jeu de rôle « Vampires, la mascarade », tant l’ambiance et les paroles semblent se référer a cet univers.

M’enfin ça doit valoir aussi pour tous les romans d’Anne Rice.

La musique pratiquée par les CAIN’S DINASTY est donc suffisamment conventionnelle pour que l’auditeur ne soit pas déboussolé. Un bon gros heavy des familles mené par un chant lyrique, sur un rythme qui s’affole de temps en temps mais qui reste suffisamment balisé pour qu’on puisse apprécier les nombreuses mélodies entrainantes et les refrains efficaces même si la majorité de l’opus reste attendue.

Là ou les CAIN’S DINASTY frappent un grand coup sont les moments où leur coté ténébreux ressort, à grands renforts de claviers ou de rythmiques lourdes, comme à la fin de « Two Seconds To Forget Your Name », l’intro de « Under The City’s Light » ou le fabuleux « Infancia Enterna ». Bref, les moments où la formation laisse exploser son identité qui couve pendant tout l’opus, à l’image de cette guttu en second plan sur bien des morceaux.

Et donc, en toute logique, la formation se vautre quand elle reste dans des chemins ultra-balisés, comme sur la balade interminable « Come To Me », nettement le point faible de l’opus. On aurait donc apprécié que les espagnols laissent pleinement exprimer leur créativité, l’album en aurait très probablement gagné en force et en identité.

Mais ne soyons pas mauvaise langue. « Legacy Of Blood » est un très chouette premier opus, qui devrait contenter tous les fans de Heavy et probablement intéresser sur certains points un nombre d’autres. A découvrir dans tous les cas.

Tracklist :

 01. Legacy of Blood
 02. Two seconds to forget your name
 03. Under the City Lights
 04. Remember the Tragedy
 05. The Journey
 06. Tears of Pain
 07. Infancia eterna
 08. Come to Me
09. Taking a Look


vendredi 14 mars 2014

Karnysera // La Voix du Mal



On imagine facilement Dunkerque –quand on ne connait pas la ville- comme une grosse cité recouverte sans cesse d’une chape grisâtre en guise de dôme. Des gens tristes, ou du moins ayant fait de la mélancolie leur plus fidèle compagne (oooooh la belle phraseuuuh).

C’est cliché –bien évidemment- mais pour moins qui suis à l’ extrême sud du pays, Dunkerque reste une immense inconnue pour moi. Plus jeune, je suis longtemps resté sur cette image.


Et la musique de KARNYSERA ne va certainement pas démentir la réputation du coin. En effet, la formation de d’Electro Thrash Ambient est originaire de Dunkerque. Notons, cela se sent de suite, tant l’univers de l’opus « La Voix du mal » est noir et palpable, grâce en partie aux programmations des compos, très travaillées et donnant une épaisseur supplémentaire a l’ensemble du skeud. La partie rythmique est quand à elle implacable. Une batterie électrique très froide, très marquée et efficace, accompagnée de la basse de Sylvain, bien mise en avant et contribuant à donner cet air si sombre aux compos. La musique de KARNYSERA serait néanmoins incomplète si je ne mentionnais la guitare de Julien, aux riffs incisifs, efficaces et très entrainants.

J’oublie rien ? Ah si, le chant. Notons que les compos de KARNYSERA sont entièrement en français, ce qui ne gâche rien, mais surtout particulièrement bien écrites et traitant de différents sujets ne pouvant laisser indifférent (« Requiem du Paria », « Guernica » (probablement inspiré plus par l’œuvre de Picasso dans un premier temps que par ce qu’elle décrit), « Chute Libre »), bref que du bon.

Non, ce qui est emmerdant –et je pèse mes mots- c’est cette façon de chanter, avec un chant clair et pas vraiment nuancé que possède Mickael. Et c’est d’autant dommage que tout le reste fonctionne particulièrement bien. Bon, je ne demande pas des guttus, des hurlements ultraviolents ou suraigus, bien évidemment. Mais une certaine nuance dans les lignes de chants auraient été bienvenue, surtout quand le pari du chant clair est tenté jusqu'à la dernière note de l’opus sans en dévier a aucun moment (mis a part sur la conclusion de « Guernica » ou une petite guttu de derrière les fagots est relativement bien sentie). Le tout a l’avantage de donner une ambiance bien particulière aux compos de KARNYSERA mais c’est également ce que l’on peut le plus aisément critiquer tant le reste tient bien la route. Alors, évidemment, le premier album de KARNYSERA est sympathique et on est facilement entrainés par les mélodies et l’efficacité de la plupart des morceaux. Au fur et à mesure des écoutes, le souci de la voix s’efface et on se surprend à redécouvrir certaines compos.

L’ennui, c’est que je ne suis pas sur que la grande majorité des auditeurs potentiels de l’opus fassent la démarche d’en écouter plusieurs fois l’intégralité afin d’en apprécier toutes les nuances mais, au contraire, être découragés par les lignes de chants.

En tout cas, tous ceux qui en feront l’effort apprécieront les KARNYSERA à leur juste valeur. Les autres passeront leur chemin…

[Pour Imm3moria - 2008]

Luca Turilli's Dreamquest // Lost Horizons

LUCA TURILLI’S DREAMQUEST n’est ni plus ni moins que le troisième projet du désormais célèbre guitariste, officiant déjà dans RHAPSODY et dans son propre groupe portant son nom.

C’est dire si le gratteux Italien est productif. Et ceux qui trouvent à  redire a sa capacité pour se renouveler devront s’incliner devant ce majestueux «  Lost Horizons », qui surpasse –et de loin – tout ce qui a put se faire en Metal Symphonique tout en mettant la barre très haut pour ses successeurs.

Mais revenons à nos moutons lyriques.

Après avoir contemplé la zolie couverture qui est à voir (dès qu’une jolie fille est sur une cover, je me sent obligé de le signaler) et m’être servi une Eau Bénite, je lance l’opus. Et loin de démarrer sur des chapeaux de roues, c’est une intro aux claviers qui m’accueille. Claviers manœuvrés par le maître car, en effet l’italien virtuose a ici décidé de délaisser son instrument fétiche pour se concentrer sur les claviers, laissant au français Dominique Leurquin (qui accompagne RHAPSODY sur les tournées) le manche à cordes.

Mais la guitare n’est pas ce qu’il y a de plus marquant dans LUCA TURILLI’S DREAMQUEST (même si les plans sont assez impressionnants). Non, car le projet de Turilli rejoint celui de certains groupes actuels, à savoir NIGHTWISH, AFTER FOREVER ou encore WITHIN TEMPTATION. Et oui, LUCA TURILLI’S DREAMQUEST est l’un de ces noooombreux groupes de Metal à chanteuse.

Mais là ou certains font de bons albums, LUCA TURILLI’S DREAMQUEST hisse au sommet du monument du genre «  Lost Horizons », un véritable bijou sans égal. Et cela, il faut bien le reconnaître, grâce a la puissance et a la maîtrise sans égal de la vocaliste, une illustre inconnue dénommée Myst … ben oui, probablement a cause d’une obscure histoire de droit le nom de cette fée n’est pas dévoilé sur l’opus qui date de 2006. Si son identité avait fait couler beaucoup d’encre a l’époque, les avis convergeaient sur Bridget Fogle (déjà présente sur le monumental «  The Infinite Wonders of Creation » de Turilli) pour produire une telle performance vocale.

Car la voix de LUCA TURILLI’S DREAMQUEST arrive à se faufiler partout, possédant une puissance alliée à une grâce rarement entendue sur un opus de Metal. Mais oui putain, parfois ce mot nous revient a l’esprit. J’écoute du Metal. Ce cd est un cd de Metal. Cela parait improbable et pourtant…

Escusez-moi du peu, entre «  Virus », «  Too Late », «  Gothic Vision » ou encore le divin « Sospiro Divino » l’opus atteint tout simplement des sommets, flirtant avec de l’opéra. Ni plus ni moins et c’est là que Turilli prouve son génie, son incroyable talent en mélangeant ces airs –évident- d’opéra, de Metal (et parfois bien efficace «  Black Rose », «  Shades Of Eternity », « Energy ») et des claviers électro.
Tout simplement imparable.

Vous voulez vraiment mon avis sur ce disque ? Vous voulez vraiment que je vous dise de balancer toutes vos galettes qui osent se balader sur le même registre que LUCA TURILLI’S DREAMQUEST ? Soyons clair, à mon sens, cet opus est l’un des plus aboutis dans le genre, on ne fera jamais mieux ou alors avec beaucoup de difficulté et de génie.

Depuis ma découverte de LUCA TURILLI’S DREAMQUEST, les autres groupes du genre me semblent surnager qu’avec difficulté et il est rare que l’un d’entre eux produise quelque chose de vraiment intéressant.

Hey toi, l’amateur de Metal Symphonique ! Jettes tous tes autres cd et vient voler avec nous. On est si bien au-dessus des autres. On est si bien au sommet de tout.

+Tracklist :

1. Introspection
2. Virus
3. Dreamquest
4. Black Rose
5. Lost Horizons
6. Sospiro Divino
7. Shades Of Eternity
8. Energy
9. Frozen Star
10 Too Late
11 Dolphin’s Heart
12. Gothic Vision