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mardi 3 août 2010

DRUDKH // Microcosmos

Dame Season auréolée de ses atours sombres et majestueux peut se prévaloir d’avoir d’excellents goûts concernant ses nouveaux groupes. Après avoir recruté les inénarrables E.O.N, voici que la Dame nous avance, telle une porte des bagatelles, le nom de DRUDKH.
Ca ne vous parle pas ? Tssss, incultes…
DRUDKH est un groupe de Pagan / Black ukraïnien assez connu dans son genre, notamment pour avoir pondu l’excellentissime « Songs Of Grief and Solitude », un album tout acoustique à l’ambiance palpable rappelant le cultissime « Kveldsjanger » des ULVER.
Si je dis ça c’est parce que j’avais –quand à moi- découvert les DRUDKH avec cet album précisément, bien que je connaissais les origines musicales du groupe. Et faut dire que ça tombe bien, ce « Microcosmos » étant nettement plus métallique que ce dernier. Et à vrai dire, plus décevant, du moins dans un premier temps.
Ben oui, parce que si les DRUDKH ont chargé les mélodies de ce « Microcosmos » pour le rendre oppressant et lugubre à la fois, les ukraïniens n’ont pas omis de pondre des riffs ivols à souhait portés par une rythmique qui si elle n’est pas à fond les manettes à tous bout de champs, reste suffisament véloce pour faire penser à l’auditeur lambda qu’il a simplement affaire à dut Raw Black tout juste mélodique. Mais que nenni, puisque les DRUDKH ont malicieusement apprêté les six titres qui composent ce « Microcosmos » de façons a ce que les bridges lents et ambiants se le disputent aux riffs lourds et ivôl que même mon collègue rédacteur Prout y fait pas mieux. Cerise sanglante sur la foret obscure, le combo qui sent les fagots se tente même à des petits solos de gratte plutôt bien fichus.
Mais ya pas à dire, ce que le groupe manie le mieux, ce sont les ambiances sombres qui explosent lentement, comme il le prouve sur « Everything Unsaid Before » ou encore sur « Decadence », les deux petits bijoux de l’opus. Un mot sur le mixage, plus que correct, il laisse la part belle à la basse, qui domine littéralement tant par son talent que sa présence (« Distant Cries Of Cranes »).
Le gros point faible de l’album reste finalement son accessibilité. Sa difficulté d’écoute risquera de faire perdre des auditeurs potentiels de ce formidable groupe qu’est en train de devenir DRUDKH et qui, épaulé par Dame Season, se donne toutes les possibilités afin d’écrire une fort belle jolie légende.
A écouter dans tous les cas, en avant mauvaise troupe !

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