Dès les
premieres mesures de l’opus, les Martins, emmènent l’auditeur
dans un scandaleux voyage garage rock. Autant le son, crasseux et
brut, que les compos, toutes très entrainantes et bien pensées,
tout dans cet album est fait pour que l’auditeur se fasse écraser
par les énormes paires de burnes du groupe.
Non parce que,
avant d’être un groupe vraiment efficace, les Martins c’est
surtout un groupe de burnés, qui causent de sexe, de drogue, de rock
et un peu de roll aussi, en gueulant partout que s’il est pas
content, le pékin moyen peut toujours aller se faire foutre,
justement parce que ca aussi c’est Rock n’ roll.
Outre l’attitude
énorme du groupe qui transparait autant sur l’enregistrement que
dans les énormes live qu’il nous offre régulièrement, « The
Martins » c’est donc un putain de son garage ou tout est
pourtant parfaitement audible. Des solos bluesy / rock, une batterie
et une section rythmique qui casse tout et un chanteur qui assure
grave, portant toute la formation –déjà talentueuse- sur ses
épaules. Très puissant dans ses vocaux, on sent que le gars
s’éclate a donf.
Et tout ca
explose comme par magie sur le morceau « Loser »,
véritable bijou de l’opus, un morceau bourrin et efficace à
souhait.
Le premier album
de The Martins est donc un condensé d’énergie, d’efficacité et
d’attitude (putain, les paroles de Finally ou de Loser cassent
tout !), le tout porté sur burnes.
A écouter en
urgence !
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