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dimanche 31 janvier 2010

ENSIFERUM - Iron


Iron est le second opus professionnel de la formation. D’entrée, la jaquette donne le ton. Nous allons voyager dans le monde du medieval fantasy. Que ceux qui n’aiment pas le genre passe leur chemin : rien ne sera oublié. Les chœurs vikings, les guitares acoustiques, les hurlements de black festifs… Ensiferum tape dans l’archétype du Viking Metal. Mais on fonce dedans tête baissée, tant l’ambiance est jouissive et les mélodies agréable a entendre.

Hop, je me prend une Hobgobelin pour m'écouter ça, ça me parait de rigueur !

L’introduction (Ferrum Aeternum), genre musique de film ne refroidira que les plus hermétiques, mais ils se laisseront très probablement conquérir en terre ennemie par le morceau qui donne son nom a l’album, et son ambiance musicale : du black festif aux riffs rappelant les légendes nordiques.

Les fans de Conan, Elric ou de la Compagnie Noire trouveront leur bonheur dans les morceaux qui parsèment cette fresque épique. Sword Chant reprend les mêmes ingrédients, des riffs saccadés, une batterie martelant le galop des chevaux et une voix haineuse et festive a la fois, accompagnées des chœurs des guerriers. Et des airs épiques, si facile a assimiler que cela reste déconcertant. Les chansons d’Iron parlent de guerres épiques, d'aventures médiévales, de mort au combat et d'honneur. Ainsi que sur tous les autres opus du groupe.

Mourning heart marque une pause acoustique a la harpe et a grand renfort de synthé avant d’attaquer des classiques du groupe, les formidable Tales Of Revenge, Lost in Despair ou Into the Battle. Des morceaux qui disputent l’épique a la vitesse des riffs ou au chants des chœurs.

Et c’est pourtant au neuvième morceau, l’avant-dernier de l’album, qu’Ensiferum tape un énorme coup avec le déjà culte « Lai Lai Hei », un morceau de pure jouissance festive. Certains pensent encore que ce morceau est le meilleur de la discographie du groupe et qu’il ne sera jamais égalé. Peu importe, les faits sont là. L’album ne vaut pas que pour ce morceau, même s’il reste probablement le meilleur de la galette. De fait, l’ultime morceau, acoustique et plus calme et chanté par Meiju passe presque inaperçu, malgré ses indéniables qualités.
Si grâce a cet album le groupe s’impose comme une référence du Folk-metal aux cotés de Cruachan, Finntroll, Tuatha de Dannan ou encore Trollfest il se démarque nettement grâce a ses envolées épiques. La voix de Petri Lindroos n’est pas seulement Black festive, comme celle de Finntroll. Elle est autre. Plus agressive probablement, plus mise en avant cela est certain. Et si la production de Flemming Rasmussen apporte un plus au coté agressif du groupe, les ambiances festives ne sont pas oubliées loin de là.

Iron reste un album facilement écoutable et d’une grande qualité, tant pour son ambiance que pour les mélodies des différents morceaux. Une pierre monumentale a l’édifice en pleine construction du Folk-Metal.

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