Blog chaotique à la mise à jour aléatoire.


On y cause de
Métal sous toutes ses formes, d'ambiance d'apocalypse, films, séries, jeux de rôle et jours de colère...

vendredi 19 novembre 2010

NASHVILLE PUSSY // From Hell To Texas


Si je dis : « Tarantino et Clooney face à une horde de vampires » vous me répondez ?? Une nuit en enfer ?

Et bien, pas tout à fait, les fans parlerons de « From Dusk ‘Till Dawn », vu que la distrib française –qui n’est pas à ça près- a fait connaitre le film sous plusieurs appellations différentes dont celle qui vous vient directement à l’esprit. Et si je continuais mon instigation de vos connaissances cinématographiques, je vous demanderais de me citer entre les deux scénaristes lequel est le plus impliqué dans le film et pourquoi. Ce à quoi vous me répondrez « Rodriguez, qui, en plus d’avoir co-écrit le scénario avec Tarantino a réalisé le film et participé à sa BO. Et c’est là que ca nous intéresse plus précisément.

Eeeeet oui, car la musique produite par les NASHVILLE PUSSY n’aurait rien à envier à celle de TITO AND TARANTULA, qui ont donc fait la musique de From Dusk ‘till Dawn et qui ont comptés dans leurs rangs (et encore quelques fois, ponctuellement) le réalisateur Robert Rodriguez. La boucle est bouclée, la bière avalée d’un trait (on est au Texas quand même).

Si je vous parle –longuement certes- de ce petit chef d’œuvre qu’est « From Dusk ‘Till Dawn » c’est que je pense réellement que son visionnage est un plus pour apprécier la musique des NASHVILLE PUSSY, tant le désert, les flingues et la bière y sont importants (et le sexe aussi d’ailleurs, ce qui manque nettement au film déjà parfait de Tarantino / Rodriguez) et la musique ressemblante a ce point à la Bo du film.

La jaquette, la cover, l’artwork ou ce que vous voulez est bien sympa en soi, le groupe y étant dessiné comme dans un western, avec des flingues et tout, dans une ambiance qui fait énormément penser au jeu de rôle « Deadlands ». Ouais, bon je m’égare. Non mais dites-le, quoi…

Tiens, pour faire plus « texan » je vais jurer comme un cow-boy. Non mais. Putain.

On remarquera néanmoins le putain de point négatif. En effet le groupe –à l’instar de ces putains de MANOWAR, LORDI ou encore GWAR- porte systématiquement ses putains de tenues scéniques. Dommage de ne pas avoir de putains de photos à la place de ce dessin. Je dis ça, c’est parce qu’elle est putain de bien bonne la sexy Ruyters SUYS en vrai, putain.

Oui, bon, on parle d’un putain de groupe connu quand même, vu que ce « From Hell To Texas » est le cinquième album du groupe. Tiens le titre me rappelle un putain de titre de film. Passons. Nos concurrents vous bassineront sur l’importance de la prod de Daniel Rey et comme quoi l’opus sonne moins crade.

C’est pas faux mais ce qui nous plait, à nous, c’est que ça pète d’entrée de jeu. Maitrisant parfaitement leur putain de musique à clichés les NASHVILLE PUSSY envoient rapidement des putains de mélodies qui sont à la fois super entrainantes et qui défoncent les portes à battants. Chose étonnante, du moins pour un putain de groupe qui reste à ce point dans son chemin balisé, c’est la diversité –relative- de leur musique. En effet, sur ce « From Hell To Texas », la putain de chatte de Nashville n’hésites pas à s’ouvrir grand vers d’autres horizons, comme le blues / jazzy sur –l’énorme- « Lazy Jesus » (avec moooosieur Lemmy a l’harmonica, s’il vous plait) alors que le putain de titre d’introduction par exemple, « Speed Machine », lorgne bien plus du coté du rock rentre-dedans, ou alors le très bon « Whywhywhy » qui lui reste du coté rock’n roll de la Force, avec ses chœurs féminins parfaitement maitrisés. Mais le mieux, c’est évidemment quand toutes ces putains d’influences sont parfaitement digérées et rassemblées dans un même putain de morceau, comme « Stone Cold Down », « Dead Man Can’t Get Drunk » et bien d’autres. Putain !

Bon j’arrête, mais je crois qu’il est bien difficile de retranscrire sur papier l’ambiance texane / cow-boys / bière et sexe qui se dégage de ce putain d’opus qui se prend pas la tête et dont la seule prétention et de vous aider à descendre votre pack de bière avant d’aller baiser un coup. Mission réussie en tout cas !

Aucun commentaire: