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vendredi 19 novembre 2010

7 WEEKS // All Channels Off

« A découvrir en attendant un opus qui pêtera vraisemblablement la tronche de ton cousin Martin. », c’est ainsi que je concluais la chronique de l’excellent E.P « B(l)ack Days » qui m’avait fait découvrir les très méritants 7 WEEKS.

Alors évidemment, quand l’opus tant attendu a atterri dans ma boites aux lettres, c’est sans attendre qu’avec ma bière fraîche je me suis assis devant mes enceintes pour me faire pêter la tronche a coups de riffs bien lourd et de refrains bien crasseux. Et pour ne pas tourner autour du pot, cet opus est non seulement exactement ce que le paysage musical français attendait depuis des années mais également un condensé sans concession de bon gros stoner qui tâche et qui –en plus- à le mérite de porter l’identité de 7 WEEKS bien en vue. En gros, avant il y avait tout un tas de groupes français qui pratiquait du stoner (pas tant que ça, me fait t’on savoir), maintenant les 7 WEEKS se détachent nettement du lot.

Et en parlant d’identité du groupe, autant dire que la formation tape fort –dans tes dents- puisque ce n’est qu’au troisième morceau que les 7 WEEKS se décident à ralentir la cadence pour se construire une identité lourde et profonde avec le morceau « Submarine ». C'est-à-dire, pour être plus clair, que les deux premiers morceaux sont des hymnes stoner qui interviennent pile poil là où il faut pour scotcher l’auditeur et, à l’image d’un fer qu’il faut battre tant qu’il est chaud, le faire entrer rapidement dans l’univers de la formation.

C’est marrant, mais je crois que, bien plus que l’excellente qualité des morceaux qui sont tous sans exceptions des très grands hymnes de stoner, avec des refrains super accrocheurs et des riffs bien crades, le choix de l’ordre des morceaux est super important dans ce « All Channels Off » de toutes beauté. En gros, chaque fois que le groupe se pose pour faire entendre une ambiance bien lourde et poisseuse, il se fait également un devoir d’envoyer du bois dans les morceaux suivants.

Et, si on a bien suivi, comme ce sont des morceaux super efficaces grâce a la recette 7 WEEKS, c'est-à-dire des riffs poisseux, une batterie lourde et des refrains très entrainants (et facile à mémoriser), l’impact de l’album est ; de fait, énoooorme. On ne peut que s’incliner devant tant de maitrise et de qualité.
La prod est encore plus puissante que sur B(l)ack days. La batterie frappe dur, les grattes sont très profondes (encore plus que sur l’E.P, ce qui est exactement ce qu’il me fallait pour que j’accroche a max) et les vocaux de Julien Bernard sont exactement ce qu’il fallait a l’opus pour gagner ses dernières distinctions de rock n’ roll craspec.

Après s’être distingués avec l’énooorme opus B(l)ack Days, les 7 WEEKS reviennent en prophètes dans leur propre pays. Comme un messie, ils apportent avec eux des faits emplis de mauvais whisky, de taches d’huile et de glaviots. Et c’est très naturellement qu’ils s’installent au sommet du genre en France, personne n’osera après ce monumental All Channels Off leur contester la place.

Note 18/20

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