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mercredi 14 septembre 2011

THE FACELESS // Planetary Duality


Venus directement des States, le combo connu sous le nom de THE FACELESS avait déjà commis un premier album pas mal remarqué et reconnu comme étant fouillé mais trop appuyé par un coté sympho génant par moment.


Fort heureusement il semble que la formation ait jugé opportun le moment de passer un ton au-dessus avec ce monumental « Planetary Duality ».


Hop, une Gavroche pour marquer le coup.


La musique des THE FACELESS, c’est quoi exactement ? Et bien tout cela est en fait assez difficile à situer tant le coté expérimental est marqué dans le travail des américains. Un peu de CYNIC, pas mal de DIMMU BORGIR pour le coté sympho, une petite cuillère de MESHUGGAH (surtout pour les riffs, pas pour le coté polyrythmie de folie). Le tout saupoudré d’une guttu bien fouillée et profonde mais régulièrement accompagné par un chant clair et même d’une voix électro par moment. Voila la donne difficilement saisissable de ce « Planetary Duality ». Mais le tout serait incomplet si on ne parlait pas de la batterie complètement folle qui part réellement dans tous les sens, à croire que le batteur (un fou furieux du nom de Lyle Cooper) s’est mis en tête de démonter sa batterie pièce par pièce dans chaque morceau en tapant le plus possible sur toutes les parties imaginables. Et le pire c’est que cela est parfaitement exécuté. Ce qui donne l’impression d’une batterie brouillon au début est vraiment saisissant de maitrise en fait. Comme si le groupe avait décidé de ne laisser aucun moment sans un tchacatchacatchacapoumtchacpoumtchactchacatchacatchaca (si, si) super rapide sur leurs compos. Le tout possédant évidement une dose de brutalité super efficace et imparable, le tout parsemé ici et là de break prenant l’auditeur complètement à contrepied et en y ajoutant des structures de compositions pas mal complexes.


Puis il arrive aussi que le groupe oublie tout ça et se lance dans d’inattendues envolées mélodiques ou symphoniques en introduisant des morceaux. Evidement le summum du groupe est atteint quand celui-ci propose des compos arrivant à combiner tout ça et possédant du coup et une personnalité super intéressante (« Xenochrist », « Legion Of The Serpent », « Planetary Duality I et II »).


Sans être super difficile d’accès l’opus n’est pas franchement abordable par le tout-venant ce qui reste son principal défaut, couplé à sa durée (on ne peut s’empêcher de penser que l’opus finit trop vite) et devrait réellement ravir tous les fans de musique extrême tout en contentant les adeptes de trucs expérimentaux complètement barges. Une grande découverte pour ceux qui ne connaitrait pas.
Une formidable tuerie dans tous les cas !

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