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samedi 29 octobre 2011

La Compagnie Noire

Salut toi.

Les ténèbres viennent toujours... Je referme le livre avec une larme qui roule sur ma joue.

Pendant 6 ans, quasiment jour pour jour, j'ai vécu avec les péripéties de Toubib, la Dame, Qu'un Oeil, Roupille ou encore l'innéfable Corbeau. Depuis 2005, date à laquelle les annales de la Compagnie Noire ont enfin été éditée en format poche chez "J'ai Lu" j'ai été happé dans le plus grand cycle de Fantasy probablement jamais écrit.

"En ce temps là, la Compagnie oeuvrait pour le Syndic de Béryl", en tout cas dans le premier tome, faisant parti des livres du Nord. Car en effet, au fil des 13 longs et palpitants tomes, la Compagnie Noire va traverser les terres descendant jusqu'au Sud (et même plus bas), semant meurtres et désolations sur son passage, gagnant des batailles mais perdant des guerres, voyant naître en son sein des héros qui peuvent mourir brutalement (ah, le dernier tome et ses successions de tueries inattendues !).

Rédigées pour leur grande partie comme un journal de bord par celui -ou celle- tenant le rôle de l'Annaliste de la compagnie (poste qui change souvent, au grès des batailles et des hommes tombés), tu rentre rapidement dans la peau de ces hommes, dans leur quotidien même si celui-ci n'est pas beau tous les jours.

Mais la Compagnie n'abandonne jamais ses frères au combat. Car au fil de l'histoire de la Compagnie, même quand celle-ci est réduite à une poignée d'hommes (tout au plus une demi-douzaine), tu rentre progressivement dans la logique de ses hommes. Tu comprend leurs façons d'agir, leurs lois et leur code. Peu importe où est le Bien, où est le Mal pour cette troupe de mercenaires pourris jusqu'a la moelle. Seuls comptes les frères de la Compagnie.

Les Soldats vivent...

Et l'histoire est faite de déchirements, tantôt quand les frères tombent au combat, tantôt quand les batailles d'envergure sont perdues, laissant les rescapés brailler leur douleur au ciel morne d'un monde sans cesse en proie à la Guerre.

La Guerre. La Guerre ne change pas. Que ce soit avec ou contre les Asservis de la Dame au Nord, les dix plus grands sorciers que le monde ait connu menés par une princesse démon invincible au Nord qui embauchera la Compagnie dans un premier temps avant d'etre son ennemi, ou les Maitre d'Ombres au Sud qui manient les ombres tueuses comme des simples soldats assassins, la Guerre ne change pas... Mais les hommes si.

Les Soldats vivent... Et se demandent pourquoi.

Alors voila, Toubib, je te remet d'un geste ample dans ma bibliothèque surchargée en grande partie par TA faute. On aura bien rigolé au final dans cette histoire, mais on aura pleurés aussi. J'aurais toujours en tête la poursuite du Boiteux a travers tous les continents, quelle peau de vache celui-là ! La mort de nombreux compagnons, tous tombés sont le coup du Destin plus que pendant la Guerre. Je garde avec moi ta vision sagace mais fatiguée d'un monde renaissant sans toi. Et la beauté de ta femme qui a fait de toi l'homme le plus jalousé de la littérature de Fantasy.

Et maintenant, je sais que l'Eau dort, et je re-attaque le cycle des annales... encore et encore...

Bien à toi...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu t'attaques à de gros dossiers !
Super l'illustration.

Ah le Boiteux...

Et Saigne-Crapaud le Chien (qu'il faut prononcer en entier !)

klab