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mercredi 12 septembre 2012

Ensiferum // Unsung Heroes (2012)



Mont-joie ! Le nouvel Ensiferum débarque dans ma boite aux lettres ! Heureusement, j’avais prévu une Hobgobelin pour l’écoute. Ouf, l’honneur est sauf !
 
D’entrée, l’intro Symbols remet les choses dans l’ordre. Et oui, rappelles-toi, cher public assidu et friands d’hymnes guerriers, Ensiferum, l‘un de mes groupes cultes, avaient frappés fort avec une discographie quasiment exempte de défaut, d’où ressortait le très édulcoré « Victory Songs » et l’expérimental mais très bon (et très critiqué) « From Afar ».

Hors donc, avec cette intro à la Conan et le morceau d’ouverture, l’énorme « In My Sword I Trust », les Ensiferum annoncent clairement la couleur : celle du sang et de l’acier. Le son, toujours puissant, reste sans concession, et on remarquera que Sami Hinnka (basse) est nettement plus présent qu’avant au niveau des vocaux.


Comme d’hab, avec les Ensiferum, et ce depuis « Victory Songs », les mélodies guerrières gagnent en harmonie au détriment, malheureusement, d’une certaine brutalité. Moi qui me plaisait a renommer les Finlandais en « Manowar du Brutal », me voila bien sur ma faim : en effet, ici le Brutal n’a certainement plus sa place. Si certains « pouka-blast » sont présents (Last Breath), les guttu sont nettement moins agressives encore que sur « From Afar » ou « Victory Songs ». Les riffs sont plus mélodiques, moins « tranche-lard » mais toujours entraînants.

Attention, je dis pas que c’est mauvais. Juste que sur ce « Unsung Heroes » les Ensiferum choisissent une autre façon de présenter leur sujet. Moins agressive, plus posée et mélodieuse, mais toujours efficace a mon sens. En tout cas, comme le dis Emmi dans « Celestia Bond », tout ça est clairement assumé : « I don’t want to wake up ».

Clairement, cet album me plait. Il me plait même beaucoup.
Mais que les fans de « Iron » ou de « Ensiferum », premier opus mythique de la formation, ne se fassent pas d’illusions : ce n’est pas avec ce très bon « Unsung Heroes » que les Finlandais remettent de la viande sur leur épées humides du sang de leurs adversaires.

Non, pour le coup, on est plutôt dans la foret avec les elfes et les fées.


Un même monde. Deux visions.

Mais moi j’y retourne. Yaaaaaaaaah !

Note : 17/20


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