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vendredi 14 mars 2014

Luca Turilli's Dreamquest // Lost Horizons

LUCA TURILLI’S DREAMQUEST n’est ni plus ni moins que le troisième projet du désormais célèbre guitariste, officiant déjà dans RHAPSODY et dans son propre groupe portant son nom.

C’est dire si le gratteux Italien est productif. Et ceux qui trouvent à  redire a sa capacité pour se renouveler devront s’incliner devant ce majestueux «  Lost Horizons », qui surpasse –et de loin – tout ce qui a put se faire en Metal Symphonique tout en mettant la barre très haut pour ses successeurs.

Mais revenons à nos moutons lyriques.

Après avoir contemplé la zolie couverture qui est à voir (dès qu’une jolie fille est sur une cover, je me sent obligé de le signaler) et m’être servi une Eau Bénite, je lance l’opus. Et loin de démarrer sur des chapeaux de roues, c’est une intro aux claviers qui m’accueille. Claviers manœuvrés par le maître car, en effet l’italien virtuose a ici décidé de délaisser son instrument fétiche pour se concentrer sur les claviers, laissant au français Dominique Leurquin (qui accompagne RHAPSODY sur les tournées) le manche à cordes.

Mais la guitare n’est pas ce qu’il y a de plus marquant dans LUCA TURILLI’S DREAMQUEST (même si les plans sont assez impressionnants). Non, car le projet de Turilli rejoint celui de certains groupes actuels, à savoir NIGHTWISH, AFTER FOREVER ou encore WITHIN TEMPTATION. Et oui, LUCA TURILLI’S DREAMQUEST est l’un de ces noooombreux groupes de Metal à chanteuse.

Mais là ou certains font de bons albums, LUCA TURILLI’S DREAMQUEST hisse au sommet du monument du genre «  Lost Horizons », un véritable bijou sans égal. Et cela, il faut bien le reconnaître, grâce a la puissance et a la maîtrise sans égal de la vocaliste, une illustre inconnue dénommée Myst … ben oui, probablement a cause d’une obscure histoire de droit le nom de cette fée n’est pas dévoilé sur l’opus qui date de 2006. Si son identité avait fait couler beaucoup d’encre a l’époque, les avis convergeaient sur Bridget Fogle (déjà présente sur le monumental «  The Infinite Wonders of Creation » de Turilli) pour produire une telle performance vocale.

Car la voix de LUCA TURILLI’S DREAMQUEST arrive à se faufiler partout, possédant une puissance alliée à une grâce rarement entendue sur un opus de Metal. Mais oui putain, parfois ce mot nous revient a l’esprit. J’écoute du Metal. Ce cd est un cd de Metal. Cela parait improbable et pourtant…

Escusez-moi du peu, entre «  Virus », «  Too Late », «  Gothic Vision » ou encore le divin « Sospiro Divino » l’opus atteint tout simplement des sommets, flirtant avec de l’opéra. Ni plus ni moins et c’est là que Turilli prouve son génie, son incroyable talent en mélangeant ces airs –évident- d’opéra, de Metal (et parfois bien efficace «  Black Rose », «  Shades Of Eternity », « Energy ») et des claviers électro.
Tout simplement imparable.

Vous voulez vraiment mon avis sur ce disque ? Vous voulez vraiment que je vous dise de balancer toutes vos galettes qui osent se balader sur le même registre que LUCA TURILLI’S DREAMQUEST ? Soyons clair, à mon sens, cet opus est l’un des plus aboutis dans le genre, on ne fera jamais mieux ou alors avec beaucoup de difficulté et de génie.

Depuis ma découverte de LUCA TURILLI’S DREAMQUEST, les autres groupes du genre me semblent surnager qu’avec difficulté et il est rare que l’un d’entre eux produise quelque chose de vraiment intéressant.

Hey toi, l’amateur de Metal Symphonique ! Jettes tous tes autres cd et vient voler avec nous. On est si bien au-dessus des autres. On est si bien au sommet de tout.

+Tracklist :

1. Introspection
2. Virus
3. Dreamquest
4. Black Rose
5. Lost Horizons
6. Sospiro Divino
7. Shades Of Eternity
8. Energy
9. Frozen Star
10 Too Late
11 Dolphin’s Heart
12. Gothic Vision

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