Blog chaotique à la mise à jour aléatoire.


On y cause de
Métal sous toutes ses formes, d'ambiance d'apocalypse, films, séries, jeux de rôle et jours de colère...

mardi 3 mai 2011

DESTRÖYER 666 / Defiance

Dame Season, reine ténébreuse, aime à mettre ses troupes en ordre.


Sur une terre dévastée par d’incessants riffs aiguisés, ses troupes d’élites sont parfois inégales dans leur talents mais frappent souvent juste et sont, en tout cas, en constante évolution en mûrissant. Evidemment, je parle de virer au vinaigre, et surtout pas de se bonifier avec l’âge (Pulp Fiction, quand tu nous tiens).


Si l’étendard de la Dame est connu de tous, l’une de ses plus brillantes troupes, les australiens de DETRÖYER 666, ne lui a jamais failli, et ce depuis le magnifique « Phoenix Rising ».


Alors que l’heure de la charge sonne, les DESTRÖYER 666 s’harnachent de leurs armes sanglantes en nous offrant sur ce nouvel effort un condensé de leur savoir faire assorti à une volonté de mettre toujours la barre plus haut, sans concession.


Et cela implique une nette différence avec leur précédent full-lenght (le très bon « Cold Steel… For Iron Age »). En effet la principale distinction réside bel et bien dans le mixage, le son des DESTRÖYER 666 ayant largement gagné en lisibilité depuis quelques années se refait une jeunesse avec une voix qui se fond dans la masse, une batterie certes largement plus audible que sur des opus du genre « Blood Is The Prince… » mais qui renforce l’effet de bloc énorme qui se dégage de ce « Defiance ». Et, difficile de dire que cela n’est pas un choix quand on remarque, assez facilement quand on connait le travail des australiens, que l’agressivité qui leur est chère est encore une fois renforcée, avec des riffs Thrash brutaux, une ligne vocale déchirée des solos très très rapides et réduit à leur strict minimum vital, bref, encore une fois et encore plus qu’avant, les australiens vont à l’essentiel.



Néanmoins, que les habitués se rassurent, si les australiens ont –encore une fois- décidés de mettre la barre plus haut au niveau de l’agression, ils n’en n’ont pas omis pour autant d’agrémenter leurs compos des petites mélodies thrashouillardes qui font la joie des petits comme des grands. Par contre, et c’est un nouveau choix, le groupe fait fi, ou presque, de la lourdeur qui ressortait sur certains morceaux des anciens opus. En effet, à la notable exception de « Blood For Blood », les DESTROYER 666 se concentrent surtout sur des accents plutôt incisifs de leur musique (ou alors c’est la prod qui fait ressortir que les aigus).


Bon, c’est vrai ce « Defiance » n’a pas les prétentions de « Phoenix Rising », mais il n’en reste pas moins intéressant, associant la brutalité qu’on connaissait déja aux australiens avec cette persistante touche mélodique, mais la volonté renouvelée de ne pas faire de concession, sur aucun points. Et en cette période, je crois que c’est plutôt bien senti comme démarche.


Dame Season, reine ténébreuse, aime à aligner ses troupes. Sur une terre dévastée par des riffs incessants, certaines sont brillantes alors que d’autres ne se concentrent que sur une cible mais font inévitablement mouche. Incontestablement, les DESTRÖYER 666 sont de ceux là, renouvelant sans cesse leur agressivité, devenant de plus en plus virulents. Mais toujours sans concession.


Et la charge peut alors commencer …


GO TO WAR ! DIE FOR GLORY ! HAIL TO DESTRUCTION !

Aucun commentaire: