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jeudi 26 mai 2011

Kamelot // Ghost Opera + Ghost Opera, The 2nd Coming



KAMELOT n'est pas un groupe avec Alexandre Astier en front-man, n'en déplaise a certains, mais bel et bien une formation de Power-Heavy Opera Symphonique (connue depuis un sacrée nombre d'années a présent et possédant un bon gros paquet de fans par ailleurs).

Si la formation s'est faite remarquée a plusieurs reprises, j'avoue quand a moi avoir été déçu par l'opus précédant ce « Ghost Opera » dont il est question, même si j'était conquis par la discographie générale du groupe. Impatient, donc, j'était (pour causer a la Yoda).



De prime abord, la cover ( et le livret )en jette, tout simplement. C'est aprés avoir écouté et rédigé les grandes lignes de cette critique que je me suis rendu compte que cela était dut au travail de l'excellente Alexendra v Bach, plus prosaïquement connue sous le pseudonyme « Ravendusk ». Son travail, en adéquation avec la musique délivrée par le groupe est tout simplement de toute beauté. Mais il faut bien avouer que c'est toujours le cas avec les opus de KAMELOT, le groupe renvoyant toujours autour de lui cette image de Romantico-Gothique qui lui sied finalement pas mal mais qui, petit a petit, s'est éloignée de l'ambiance épique recherchée par les premiers opus. Aboutissement de tout cela, « Ghost Opera » est un concentré de ce style si particulier et difficilement comparable.



Après m'être descendu une petite « Dremwell » (une de mes nouvelles découvertes, précisons-le) je lance l'opus qui pose directement l'ambiance grâce une sombre mélodie jouée au violoncelle (« Solitaire ») accompagnant la montée crescendo du premier titre « Rule The World ». Impressionnants de maitrise, les KAMELOT excellent plus que jamais dans leur travail, toujours plus abouti et si peu comparable a d'autre. Les titres s'enchaînent, comportant tous cette « touche » si personnelle au groupe et arrivant toutesfois a se démarqués les uns des autres. Ambiance noire grâce aux choeurs de « Ghost Opera », mélodies gothiques empreints de majesté (« The Human Stain », « The Morning Star », « Anthem ») ou simplement, pures tueries tout kamelotienne dans leur genre « Rules The World », « Blücher », « Love You To Death » ou encore « Up Throught The Ashes » remettent les pendules a l'heure, hissant les KAMELOT au sommet de leur art. Une musique difficilement comparable dont l'évolution se dessine a chaque album.



Si Khan (vocaliste) a l'air moins puissant et hurle nettement moins que sur les autres efforts de la formation, c'est pour gagner en mélodie, aidé, il est vrai, par des refrains d'une rare efficacité (« Rules The World », « Ghost Opera », « Love You To Death »). Rarement le front-man des KAMELOT n'aura autant travaillé ses mélodies, aidé même par moment par du chant féminin (Simone Simons sur « Blücher » mais surtout l'excellente Amanda Sommerville sur - entre autre - la parfaite composition « Love You To Death », quintessence sublimée du travail de la formation). Les instruments sont parfaitement mis en valeurs, les claviers arrivent a se faire entendre sans etre omni-présents (« Silence of The Darkness ») et si les solos de guitares de Youngblood ne souffrent d'aucune faiblesse, la batterie n'est pas en reste, puisque Casey Grillo arrivent a marteller tout de même ses fûts avec pas mal de convictions, surtout sur ces morceaux qui devraient pourtant ne pas s'y preter plus que cela (« Up Throught The Ashes, « EdenEcho », « Silence Of The Darkness »). Plus que jamais, avec « Ghost Opera » le groupe s'assoit sur ses acquis en exécutant une brillante démonstration de son savoir-faire efficace et imparable.



Jouissif pour certains, a fuir pour d'autre, la musique des KAMELOT, groupe définitivement a part, ne laisse jamais indifférent. Cet opus, cerise sur une Foret Noire, petit bijou musical a écouter a tout prix, ne déroge certainement pas a la règle.



The 2nd Coming


Un live est toujours un moment bien particulier dans la carrière d’un groupe. Soit celui-ci est en pause, soit il fête un événement bien spécial par ce live (le fameux « A Decade of Agression » de SLAYER ou le dvd « 10th anniversary Live » d’ENSIFERUM) soit il n’a rien à dire et le live est en général le dernier cd du groupe mourant ou en tout cas représente un passage à vide.



Quelques rares exceptions existent cependant. En effet certains groupes sortent des lives pour le plaisir de leurs fans ou, bien malheureusement, pour se faire du fric, la limite entre ces deux extrême étant pas mal floue.



C’est très certainement l’un de ces deux cas de figures qui ont conduit les KAMELOT à sortir un double cd, suite à leur phénoménal « Ghost Opera ».



Rappel des faits : KAMELOT est la figure montante du Heavy Progressif. Enregistrements après enregistrement, le groupe travailla une approche et un style musical bien particulier qui trouva, à mon sens, son apogée dans le fabuleux « Ghost Opera », quintessence musicale du travail de la formation qui après avoir fait place nette s’asseyait sur le trône du genre avec un cd intouchable.



Et voila qu’arrive dans nos bacs ce « Ghost Opera, the 2nd Coming », plus que mystérieux. Mais quoi qu’il y a dedans ? Et bien, à vrai dire, ce double cd contient, sur le premier, la copie carbone de « Ghost Opera » (chroniqué dans nos pages), agrémenté de deux pistes vidéos : le très esthétique clip de « The Human Stain », tiré de Ghost Opera et une vidéo live de « Memento Mori », tiré de « The Black Halo » et qui n’a rien de bien particulier si ce n’est de se retrouvé également sur le second cd.



Et bien oui, le second disque de ce « Ghost Opera, the 2nd Coming » est donc un live, d’où mon intro à rallonge. Admirez le style (et l’humilité). Enregistré à Belgrade, le deuxième cd contient donc 14 titres donc 10 en concert, concert qui reprend les principaux titres qui ont fait le succès de « Ghost Opera », et quelques morceaux tirés de « The Black Halo », ce qui à mon sens est dommage, ne trouvant pas la perfection du groupe dans les compos de cet opus. J’aurais préféré avoir droit à un « Rules The World », un « Blücher » ou encore un « Up Throught The Ashes » en live, tirés de l’opus au fantôme. M’enfin ca sera peut-être pour une prochaine fois.



En tout cas une chose est sûre : les compos gagnent en puissance en live, à un point impressionnant ! Moi qui pensait que KAMELOT était surtout un groupe à entendre en studio, me voila bien attrapé ! Si Khan n’échange pas tant que ça avec le public (on est pas chez MASS HYSTERIA, non plus), le groupe est clairement magnifié sur scène. Petit bémol cependant au mixage, laissant trop de coté les claviers à mon gout et à la durée du live. 10 titres c’est atrocement peu !



Pour rattraper le coup, les KAMELOT nous proposent en seconde partie du second disque (ça commence à en faire !) les enregistrements perdus de la session « Ghost Opera ». En tout, pas moins de 3 titres, plus un remix. Si les titres sont intéressants, on comprend aisément qu’ils n’aient pas trouvés place dans le « Ghost Opera », tous se situant un ton en dessous de la qualité de l’opus.



Au final, ce double-cd est tout simplement indispensable à tous ceux qui ne connaissent pas le chef d’œuvre qu’est « Ghost Opera », mais complètement dispensable aux autres. Les fans, quand à eux, se jetteront sur ces enregistrements, petit cadeau de la formation à son auditoire en attendant le futur, qui se révèlera certainement intéressant, en tout cas transitoire pour KAMELOT.

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