Blog chaotique à la mise à jour aléatoire.


On y cause de
Métal sous toutes ses formes, d'ambiance d'apocalypse, films, séries, jeux de rôle et jours de colère...

mardi 29 novembre 2011

DANAVA / Unonou

DANAVA est une obscure formation originaire de l’Oregon et dont l’ambition se résume a « se faire plaisir entre potes ». Peu de commercialisation autour de cet « Unonou». Peu de retour également. Et pourtant…

Tiens je m'ouvre une chimay pour le coup.


Derrière une cover trèèès originale, retranscrivant peu ou prou la vision du quotidien de 2008 qu’on devait avoir les années 60 (mais a cette époque on était loin d’imaginer un sarkozy au pouvoir) se cache probablement le Stoner le plus original qu’il m’ait été donné d’entendre ces derniers temps. Ben oui, parce que disons le cash, DANAVA pratique du stoner, mais un stoner qui, a l’image de sa cover, aurait put être composé dans les années 60.


C’est donc a grand renforts de claviers psychédéliques, de bridges hallucinés et de saxos de toutes beautés que DANAVA nous assène des compos qui, si elles sont difficiles d’accès et finalement assez techniques dans leurs exécution, n’en sont pas moins efficaces. Mais il ne faut pas avoir peur des hippies, ni de l’ambiance des opus les plus allumés des sixties.


Si les passages électro sont vraiment bien exécutés (« Where Beauty & Terror Dance », «The Emerald Snow Of Sleep »)  ,on retiendra surtout les riffs complétements géniaux clairement inspirés d’Hendrix ou Joplin qui nous entrainent dans des mélodies acides (« Unonou », « A High Or A Low ») mais le groupe est clairement capable de plus, comme de surfer sur un air purement électro avant de planer tel un trip a l’acide. La voix de Dusty Sparkles colle parfaitement a ces compos, dont le mixage est vraiment parfait, ce qui n’est jamais négligeable. Ajoutons a cela un peu d’inspi a la BLACK SABBATH et tu auras un –trop vague – aperçu des 7 titres du bijou.


Et oui, car clairement cet opus est excellent pour peu qu’on soit ouvert d’esprit. De la cover à la musique de la formation, tout se tient et se met en branle pour vous plonger en pleine révolution sexuelle (fallait que je la fasse celle-la) . 

Soit on adhère, soit on –ultra- vomit.

Aucun commentaire: