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vendredi 5 février 2010

EPHEL DUATH - Pain Necessary To Know


« The Painter’s Palette » était un bijou de la musique extrême expérimentale.

Après de nombreuses écoutes le disque restait toujours aussi parfait a de nombreux auditeurs et c’est peu de temps après que la formation sortit l’énorme « Pain Necessary To Know ».

Hop, une Hobgobelin pour m’écouter ça.

Comme de coutume avec les EPHEL DUATH, rien n’est laissé au hasard. Aussi, si la traduction du titre de l’opus peut déjà donner une piste au potentiel auditeur, gageons que l’artwork, malsain et glauque à souhait saura également présenter au mieux le contenu de l’opus.

Mais rappelons-nous.

EPHEL DUATH proposait sur le formidable « The Painter’s Palette » un détonnant –et unique- mélange de freejazz et de metal extrême. Une espèce de mélange entre des mélodies claires, aérées, et de la musique brutale, un chant clair et des hurlements de possédé.
L’auditeur, pris au dépourvu à la première écoute, se basait rapidement sur les mélodies et suivait le chant pour trouver ses premiers repères dans l’album, avant d’en comprendre les changements et les complexes structures illogiques.

Hors, il se trouve justement que, Tolomei ayant quitte le groupe, le chant clair est désormais absent de la formation. Mieux, sur ce « Pain Necessary To Know » la musique des EPHEL DUATH est devenue plus « brutale », plus « épurée » des sonorités qui, sur « The Painter’s Palette », amenaient une certaine clarté à l’opus. Ce qui faisait que le disque restait abordable sans être forcément un adepte de la musique des Italiens.

Mais, définitivement, ce « Pain Necessary To Know » n’est absolument pas abordable par le tout venant. Tout y est plus brutal, plus compact. Même le son est plus gras, plus poisseux, les hurlements y sont encore plus agressifs qu’auparavant, constamment sursaturés.
D’ailleurs ils n’obéissent plus à aucune logique, étant utilisés comme instrument à part entière et plus comme simple accompagnement, d’ailleurs, à de nombreuses reprises, on s’en passe tout simplement , le propos résidant dans les compos.

Des compos noires, sublimées à l’extrême et sans temps morts. Des compos bien plus denses et travaillées que sur « The Painter’s Palette » et qu’il vous faudra écouter encore et encore pour en saisir toutes les nuances.

La souffrance sera nécessaire pour apprendre à apprécier ce disque.

Et quel disque !

Probablement l’un des plus extrêmes et expérimentaux possible, un fabuleux enregistrement qui donne une suite logique, quoique bien plus extrême et noire, au bijou qu’était « The Painter’s Palette ».

Avec ce nouveau bijou, les EPHEL DUATH écrasaient net tout sur leur passage.

A ne pas mettre entre toutes les oreilles, mais à écouter d’urgence et uniquement si vous êtes passés auparavant par la case "The Painter's Palette", au risque de passer a coté de cette énorme suite.

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