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lundi 8 février 2010

DOMINE - Emperor Of The Black Runes



Je l'ai souvent dit, mais moi, je suis très sensible a la cover et a l'interieur des opus que j'ai l'honneur de chroniquer.

Puis - et je l'ai déjà dit également – il suffit parfois d'un rien pour faire d'un banal opus un véritable bijou.

Prenons par exemple cet opus « Emperor of Black Runes » de DOMINE, excellent groupe de Heavy Italien connu pour sa passion dévorante de l'Heroic Fantasy.

Evidemment, la cover ne parlera peut-être pas au premier venu. Mais si on veut apprécier a sa juste valeur cet opus, il nous faut l'analyser.
Et oui, car si ce qui peut ressembler -de prime abord- a un vague guerrier elfe un peu stone est en fait une représentation d'Elric de Menilboné, héros tragique du cycle écrit par Morcock et dont la lecture ne vaut que si elle est accompagnée par la lecture des autres cycles du Héros Eternel, notamment celui de Corum.

Mais revenons a Elric, dernier descendant d'une lignée royale, régnant sur un pays renfermé et sur un peuple imbu de lui-même, les menilbonéens. Elric, dernier détenteur d'une magie dangeureuse, risquée mais également très puissante, parcourt le monde a la recherche de son identité, de sa vraie nature qu'il ne reconnaît pas chez ses pairs.

Dans le monde violent des Jeunes Royaumes il sera accompagné de son éternel compagnon, Tristelune mais surtout -et pas des moindres- de Stormbringer, épée démon runique dotée d'une personnalité propre, buvant l'âme des adversaires d'Elric et lui transférant leur force (représentée également sur la cover). Et c'est là que c'est marrant puisque qu'Elric, jeune homme très malade au sang faible ne pourra jamais se défaire des dons vitaux de son épée maudite, tuant ses propres compagnons pour subvenir a ses besoins contre sa propre volonté, infligeant au jeune homme un véritable déchirement a chaque meurtre qu'il doit - en plus – offrir a son dieu Arioch, en hurlant la phrase culte «du sang et des ames pour Arioch».

Pourquoi je parle de ça ?
Parce que a la vue des titres et de la cover, il paraît évident que quelques notions d'heroic fantasy ne sauront pas de trop pour l'écoute de cet opus.

D'ailleurs, je me sers une Hobgobelin de ma reserve pour l'occase.

Musicalement, DOMINE domine son sujet (muahaha, elle était facile celle là), oeuvrant dans un efficace Heavy Métal sans concession, avè des envolées de solos qui pètent la cheutron a ton cousin Martin («Arioch The Chaos Star», «The Song of the Swords», ou encore «Icarus Acsending»). Si les gratteux honorent leur style de prédilection, il en est autant du chanteur, en mettant un bon crochet dans l'estomac plein d'un Dickinson ou d'un Adams, prouvant sa maitrise a de nombreuses reprises.
La qualité de la formation et de ses compos et tout simplement indéniable et devrait réellement contenter n'importe quel fan de Heavy Metal. Cet album, en tenant compte de tout cela est réellement un très bon album qui pète les rotules à mémé dans les orties fraîches du matin ce qui, et vous en conviendrez, est une bien jolie fin de phrase.

Mais c'est pas si simple.

Et c'est là qu'on aborde le sujet du « petit truc en plus qui tabasse », LE petit détail qui différencie cet opus et la grande, l'immense majorité des très bons opus de Heavy et de l'excellence faite disque. Et ce petit truc n'est -ni plus ni moins- que le morceau «The Aquilonia Suite».

Les plus fans d'entre vous auront probablement devinés qu'il s'agit d'un morceau consacré a Conan, héros barbare cimmérien qui naquit sous la plume d'Howard et dont il fut tiré un excellent film (et un navet qui lui fit suite) dans lequel joua l'actuel Gouverneur de Californie.

Mais, si les paroles décrivent le formidable destin de ce barbare devenu Roi, la musique elle, tout en restant dans un -très – efficace registre de Heavy Métal reprend TOUS les thèmes musicaux du film, composés par Basile Pouledoris pour les inclurent dans ce formidable morceau.

Attendez, je le re-écrit parce que même ainsi j'ai du mal a le saisir.

Ce morceau sur Conan reprend les thèmes musicaux du film Conan.

Des thèmes musicaux épiques, incroyablement efficaces et d'une redoutable qualité. Le morceau entier vous met une pêche incroyable pour peu que vous soyez adepte du Cimmérien.

Alors bien sur, je pourrais m'attarder sur l'indéniable qualité de «Forest Of Light», de «Battle Gods », de l'excellent «True Believer» ou de tout les autres morceaux de l'opus qui tous, tous sans aucune exception, hissent l'album au titre d'excellent opus de Heavy.

Mais je voulais réellement que lecteur lambda, c'est a dire toi, mon cher ami, comprenne l'excellente qualité de cette pièce dantesque qu'est «The Aquilonia Suite », véritable petit bijou qui trouve parfaitement sa place dans ce chef-d'oeuvre de Heavy Metal, a écouter a tout prix, que l'on soit adepte de Heavy ou simplement épris d 'Heroic Fantasy.

19.5/20

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