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lundi 15 février 2010

Manowar - Gods Of War Live



Dire que j’avais perdu l’essentiel !

Dire que cela faisait au moins deux ou trois mois que je ne m’étais plus fracassé la tête a coups des premiers MANOWAR.

C’est comme ça, c’est la vie, les anciens chouchous laissent la place aux nouveaux venus. Les RUN OF LAVA, les ENSIFERUM ou les PIN-UP WENT DOWN avaient désormais pris les priorités dans mes enceintes. Bon, bien sur, je me passais parfois un petit « Mountains » ou « Each Dawn I Die» de derrière les fagots.

Il aura fallu juste un album, le décevant « Gods Of War » pour que les Kings Of Metal n’aient plus la primeur dans ma tracklist fétiche.

Dieu de l’Acier, comprend moi. Le boulot de chroniqueur est exigeant. Dieu du Métal, pardonne-moi, le temps passe trop vite, trop rapidement et les nouveaux groupes sont trop nombreux.

MANOWAR m’avait déçu et le temps de me retourner, c’était des trucs du genre d’ « Iron » d’ENSIFERUM qui tournait sur ma platine fétiche, et plus « Battle Hymns ».

Bien mal m’en prit.

Voici donc venu tel un messie le nouvel album des MANOWAR. Un double-live sobrement intitulé « Gods Of War Live » qui tombe à point, tant le dernier opus des Kings avaient déçu même les fans les plus hard-core. La nouvelle orientation choisie par DeMaio et sa bande laissait craindre le pire pour les anciennes compos des américains.

Et pour fermer la gueule à tous les traîtres du métal, les MANOWAR ont choisit de commencer les morceaux de ce live intégral en ne piochant que dans leurs anciennes compos, en privilégiant la puissance, la puissance, la PUISSANCE !

Ainsi, c’est en jouant a toutes berzingues des titres comme « Manowar », « Gloves Of metal » ou encore le fabuleux « Each Dawn I Die » que MANOWAR vient en live pêter la tronche de mon cousin Martin.
La seule accalmie arrive avec l’intro de « Mountains », bien évidemment, avant que le groupe ne recommence a enflammer le public, accompagné de claviers de toutes beautés. Une tuerie enchainée à une autre, « The Oath » ultra boostée et réarrangée aux claviers là aussi, comme la quasi-totalité dans anciennes compos exécutées!

C’est quand le solo de DeMaio sur « Son Of William’s Tale » s’enchaine sur « The Gods Made heavy Metal » que le live prend toute sa mesure.
C’est quand le public hurle, quand ces hurlements ponctuent le rythme du solo pour rejoindre celui de la guitare, suivit de prêt par la batterie qu’on comprend toute l’importance de la scène pour le groupe. Et quand, finalement ce mélange incroyablement humain explose pour faire l’introduction du morceau on touche enfin une infime partie de la vitalité fantastique qui remplit ce live d’un bout à l’autre.

Edifiant ! Une incroyable leçon pour la totalité du milieu !

Niveau morceaux et tracklist, la nouvelle fournée ne prend pied qu’a partir du second cd, même si on remarque des morceaux comme « Call To Arms » ou « Warriors Of The World United » sur le premier cd. Une sacrée démonstration et une réappropriation à tous les niveaux pour les Kings Of Métal.

Ce qui ne parait qu’anecdotique sur le premier cd (c'est-à-dire la puissance incroyable du son) prend un tout autre intérêt sur le second cd, puisque c’est à ce moment que les nouvelles compos gagne en poids brut ce qu’elles perdaient en studio. On se surprend a re-découvrir des morceaux qui tabassent tels que « Gods Of War » ou « Sons Of Odin ».

Tout n’est pas parfait, bien évidemment. Comme le live n’a pas été retouché, il y a des fautes, même minimes, des tempos qui s’emballent, des solos qui commencent trop tard ou trop tôt, mais c’est du live et rien n’est réellement marquant à ce niveau.

Le son –j’en rajoute une couche- est incroyable, même (et surtout) pour un live, on remarquera que les claviers sont laissés en retrait par rapport à la totalité du reste (le public en premier lieu). Mais en gros, sur la table de mix ça devait donner du « tout au taquet, a fond, a fond, a fond ».

Petit regret également au niveau des titres, où j’aurais aimé entendre « The Dawn Of Battle » et le petit dernier, le « Die With Honor » dont le single à été distribué gratuitement lors du Magic Circle Festival.

Alors je pourrais conclure en disant simplement que ce double cd est très certainement le meilleur live jamais pondu au monde. Mais je ne l’écrirais pas, uniquement parce que mon devoir de réserve de chroniqueur ne me le permet pas.
Je ne l’écrit pas. Mais je le pense très fortement.

Et c’est à présent l’heure de conclure cette chronique, en m’agenouillant devant cette nouvelle offrande faite à la reine des musiques.

« Glory. Majesty. Unity.
Hail. Hail. Hail »

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