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mardi 29 novembre 2011

Fuck The Facts // Die Miserable

Ralala mais putain, mais qu'est-ce qu'ils sont bons les FUCK THE FACTS ! Avec ce très attendu « Die Miserable » qui devait succéder à l'album studio de la « consécration » en quelque sorte, le très sulfureux « Disgorge Mexico », les Canadiens frappent encore très très trèèèès fort.

Mais pour expliquer ce fait, il va falloir qu j'explique un peu au tout venant (et nottament toi, cher lecteur attentif, mais également toi, l'amateur de Metal qui débarque dans un monde inconnu et dangeureux) pourquoi les Fuck The Facts trouvent systématiquement grâce à mes yeux. Pour ce faire je m'ouvre une Gulden Draak, une de mes bières préférées qui, là aussi, sait rester agressive et inventive en même temps.

Déja, donc, parce que le FtF c'est underground de chez underground. Pas de compromis, que du poutrage de gueule, du son savament envoyé dans les dents (si,si). 

Ensuite c'est une recherche musicale constante (et pourtant, on parle bien de grindcore), où les ambiances le disputent sans cesse à l' extrême agressivité inhérente au genre. Et il faut rajouter les ambiances en question, justement, où le pessimisme et les zolis papillons bleus qui volent gaiement au ras des pâquerettes n'ont clairement pas la primeur. Non, pour le coup, on est plutôt dans la misère humaine, la haine qui rend fou dans un monde qu'on ne comprend plus mais qui va de toutes façons bientôt exploser par la faute de l'homme. 

C'est beau, on dirait du Bon Jovi, non ?

Donc, vous l'auriez compris, avec ce Die Miserable, plus qu'avec tout autre opus, les Fuck The Facts, se ré-approprient un genre dans lequel les gars (et la nana) gravitent depuis des années. Pas vraiment du Grind vu que c'est très expérimental et progressif, plus tout à fait du Death brutal vu les blasts et la rage, les Fuck the Facts racontent des choses et utilisent toutes les mélodies possibles (pour du grind) afin de les faire passer, n'hésitant pas à nous servir des passages ambiants. Et si les growls de Mel sont plus puissants que sur « Disgorge Mexico » c'est probablement parce que la belle blonde (enfin un peu rousse aussi, j'ai pas réussit à savoir clairement) est dans une éternelle lutte contre les musiciens pour se faire entendre. Le tout déborde donc d'urgence, d'énergie et de frustration.

Notons que l'ambiance de l'opus est encore plus noire qu'a l'accoutumée, comme le souligne justement Mel avec le superbe artwork de l'opus. Rarement un travail aussi simple aura put cerner aussi facilement une album.

Un album mature donc, comme un femme facile du même nom, à l'esprit grand ouvert vu les expérimentations que s'autorisent les canadiens, continuant donc de faire de Fuck The Facts ce groupe unique au son tellement différent des autres groupes de Grind.

Brutalité sans compromis autres que celui de l'expérimentation. Tiens, ils auraient put en faire un nom d'album. En attendant, ce Die Miserable est probablement -pour l'instant- la meilleure pièce du groupe est va rester longtemps dans les annales tant la pierre apportée a l'édifice de la brutalité est importante.

Enorme et en totale contradiction avec la norme.

A écouter en urgence donc. Moi j'y retourne.

Note : 18/20

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