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mardi 15 novembre 2011

Holy Moses // Agony Of Death

Le milieu du Métal est étrange parfois. Des gens peuvent te parler des heures durant du dernier groupe de black vu dans tel ou tel festival et être complètement ignorant de la sortie du nouvel opus d’un grand et ancien groupe. Un de ces groupes qu’on peut qualifier de précurseur.


C’est le cas pour le tout nouveau HOLY MOSES, qui nous revient –enfin diront ceux qui ont écouté le fabuleux « The New Machine of Liechtenstein » enregistré en 1989 – après le très décevant « Strength Power Will Passion » de 2005. Soit pas loin de trois années de silence total.


Très franchement, je ne pensais pas revoir Sabina Classen et sa bande. Et je salivais déjà à l’annonce de l’envoi du cd, tant certains de leur anciens enregistrements m’avaient conquis (« The New Machine of Liechtenstein » bien sur, mais aussi le très bon « Disorder Of The Order »). Mais méfions-nous tout de même, les HOLY MOSES ont la fâcheuse tendance à sortir des opus très moyens plus souvent qu’a leur tour.


Et pour son grand retour, la blonde ne fait pas dans la demi-mesure. Voyez plutôt le nom des invités ! Ralph SANTOLLA (DEICIDE, OBITUARY, DEATH, ICED EARTH), SCHMIER (DESTRUCTION, HEADHUNTER), Janos MURRI (DARKSIDE, DEMOLITION), Henning BASSE (METALIUM), Ferdy DOERNBERG (Alex Rudi PELL)… Autant dire que ce “Agony Of Death”, malgré un nom ridicule, promettait du lourd ! Et il y avait de quoi, la formation fêtant ses 28 années de carrière cette année, autant taper un grand coup.


Alors, le retour des HOLY MOSES, il tabasse ou il tabasse ?


Et bien en fait, j’était assez réticent au début. Pour signifier cette ambiance mécanique, limite industrielle voulu par le groupe sur cet opus, chaque morceau est suivi par un court instrumental ambiant aux claviers, qui introduit le titre suivant. Ca aurait put être sympa mais au final, ça aurait plutôt tendance à flinguer le tout, puisque la puissance dégagée par les morceaux est brusquement interrompue.


Ben oui, parce que les morceaux eux-mêmes sont de véritables tueries Thrash comme celles auxquelles nous avait habitué la formation dans les années 90. Tout en retenue, des riffs froids et implacables qui explosent brusquement en mélodies ravageuses. Peu de concessions faites sur l’album, la formation semblent même en vouloir encore plus par moment (« Dissociative Disorder » et sa nappe de synthé à peine audible sous la batterie ultra violente), les riffs Thrash se le disputant aux passages lourds « Pseudohallucinazion » ou encore « The Retreat ».


Le petit truc qui gacha mes premières écoutes sont les deux premiers morceaux, finalement très attendus et largement en dessous du reste du l’opus. « Imagination » et « Alienation » sont peut être desservies par les fameuses intro instrumentales qui n’ont définitivement pas leur place dans cet album de pur Thrash implacable. En tout cas, elles jouent nettement en défaveur de l’opus, qui reste pourtant un très chouette album de Thrash, et en tout cas un véritable plaisir pour les fans de la formation !


A découvrir pour tous les inconscients qui ne connaissanet pas HOLY MOSES, même si les autres préféreront surement se rabattre sur les anciens opus à l’efficacité prouvée.

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