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lundi 12 décembre 2011

BLAME // MCD

Les Vosges. La montagne, la neige, les snowboards et le sexe dans le froid. Voila ce que représentent ces - lointaines – cimes enneigés pour moi, étranger sudiste. Enfin ça c'était avant que j'écoute BLAME (que je connaissais déjà de réputation).

D'origine Vosgienne donc, BLAME se targue d'etre un groupe de Thrash / death et est, il faut bien l'admettre, déjà connu par de nombreux amateurs de par leurs shows et pour la qualité de leurs compos. En juillet 2006 le groupe se décide -enfin- à enregistrer cinq de leurs meilleures compositions a la grande joie de leurs fans.

Le résultat est entre mes mains. Un travail très pro soit-dit en passant, avec une cover très bien réalisée, représentant des forçats en plein travail harrassant, rapellant énormément les aventures de Valérian et Laureline (nottament « Les Oiseaux du maître », m'enfin, jedisçajedisrien). Niveau infographie, mise en page et qualité visuelle de l'opus, rien a dire, on frôle le travail pro (voire même on en dépasse certains, c'est dire), et l'opus brule entre mes doigts menus, si menus.

Sitôt une Moinette ouverte et la galette dans le lecteur, il paraît évident à l'auditeur lambda que la qualité visuelle de ce MCD est égale à sa qualité sonore. Une énorme claque surprend dès le début de l'écoute, avec ce très bon mixage imparable et le début d' « En Vert et Contre Tous ». 

La musique de BLAME loin de Thrash -a mon sens tout du moins – rappelle férocement le Death tel que le pratiquait DEATH, justement. Des intro qui sont parfois très mélodiques et oxygénées « Mineurs Minés », des envolées de solos pas piquées de vers (le monumental «opium» par exemple) et des titres poutreurs (étrange mot dérivé de «poutre»), une puissance à toutes épreuves qui ne lache pas la cadence («Carpe Diem», «La Came Isole») et un MCD sans concession. 

Une sacrée galette que rien n'annonçait, cela est certain. Un mot sur le mixage, vraiment parfait (chaque instrument est vraiment bien mit en valeur), et sur la voix aussi, même si elle manque à de rares endroits de puissance, qui a la bonne idée de s'aventurer parfois hors des sentiers gutturaux et le tout en français parfaitement compréhensible et articulé, s'il vous plait. 

Mention spéciale a « En Vert et Contre Tous » et a son hymne « Les Dirigeant ne font que diriger. Les Dirigés ne peuvent plus digérer ».

Moi je dis Banco.

Une formation a surveiller de très très prés, assurément une suprise de taille pour tous fans de Metal.

note : 13/20

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