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mercredi 21 décembre 2011

LORDI // Deadache

Après un remarqué –et remarquable- « Arockcalypse » les LORDI reviennent avec leur nouvel opus au jeu de mot de plus en plus lourd, aujourd’hui nommé « Deadache ».

Petit retour en arrière pour les –très rares- qui ne connaitraient pas le groupe finlandais (notons que j’ai utilisé le verbe « connaitre » et pas « apprécier », bref). LORDI pratique donc un heavy mélodique que certains de mes confrères les moins inspirés qualifient de « Monster Metal », vu que le style du combo est parfaitement inimitable et qu’en plus la totalité des membres se baladent en tenue de latex du genre que ne renierait pas John Carpenter.


Si tout le monde a entendu LORDI c’est que le combo avait bien entendu remporté (haut la main, rappelons le, avec un score historique) l’Eurovision en 2006 sous les yeux d’un Drucker à la bite soudain devenue molle. 
On passera sur les histoires qui en découlèrent, les manifestations au siège de France Télévision ou la croisade de l’église finlandaise contre le groupe pour se recentrer sur le fait que le silence de celui-ci était en grande partie dut au projet cinématographique qui tenait au cœur de M.Lordi (vocaliste et meneur de la troupe).



Et donc, revoici le cauchemar des présentateurs du P.A.F, le croquemitaine rock’n roll débarquant avec son nouvel opus. Avec probablement la cover la plus moche pour un opus de LORDI (et c’est pas peu dire tant les autres étaient également peu inspirées), le nouvel opus de LORDI sonnent comme les autres.

A quelques points près cependant.


Je m'ouvre une "Malheur", ça va bien dans l'ambiance, non ?


Déjà, on sent que le travail de composition à été plus important, que les morceaux sont plus travaillés., plus alambiqués dans leurs structures qu’auparavant. 
Ce qu’on note tout de suite également, c’est la prod’ énorme, vraiment carrée et sans défaut de l’opus et M.Lordi qui doit atteindre sur cet opus son apogée au niveau vocal. Rocailleux à souhait, se rapprochant par certains coté du travail de Lemmy chez MOTORHEAD, le vocaliste sert là un grand show.



Au rang des trucs attendus il y a les imparables refrains (« Raise Hell In Heaven », « Bite It Like A Bulldog », « Monster Keep Me Company ») les jeux de mots pourraves (« Evilyn », « Dr Sin is In », « Deadache ») et les mélodies hyper calibrées (« Deadache », « Monster Keep Me Company », « The Devil Hides Behind Her Smile »). Mais malgré toute cette déferlante, la sauce ne prend que peu. 

Trop lissé ou trop facile diront certains, moi je trouve simplement que tout cela manque de pêche, manque d’entrain, même si tout est calibré comme il le faut, les refrains ou les mélodies n’accrochent pas l’auditeur comme elles le faisant sur « Arockcalypse» (mais bon, c’était difficile de faire mieux). Ce tir manqué de peu fait de cet amusant « Deadache » un chouettos album mais sans plus, a défaut d’un grand album dans le style. 

Une fois l’écoute finie, il nous reste peu de mélodies en tête (a l’exception de l’intro de « The Devil Hides Behind Her Smile ») et on doit se contenter de –l’excellent- jeu de mots fait sur Evilyn.



Je conclurais sur un décevant « peut mieux faire » à propos de ce grand retour de LORDI. 

Quand à savoir si la formation pourra encore longtemps déambuler sur les scènes du monde entier couverts de latex, laissez moi vous rappeler que les GWAR le font également et depuis des années. 

LORDI à encore de grands jours devant lui, tout le contraire de Drucker d’ailleurs, dont la carrière tire nettement vers le bas.


M’enfin, jedisçajedisrien ©.



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