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mardi 13 décembre 2011

Chili Con Carnage // L'esprit du chili


Aaaaaah, ça le chili, je connais. Il faut au moins 250 grammes de haricots rouges, 250 g de viande de bœuf hachée, mais hachée menue, menue quoi. 3 bon gros oignons et au moins 1 bonne paire de gousse d'ail bien poilue. 

4 poivrons rouges devraient aussi faire l’affaire, assortis à environ 800 grammes de tomates. 3 cuillères à café de chili en poudre, 2 cuillères à café de cumin en poudre et des trucs genre de l’origan, de l’huile et un bon paquet d’énergie pour cuisiner tout ça, de préférence l’été après s’être enfiler trois ou quatre Hobgobelins de derrière les fagots (ou si tu es un homme, un vrai, un poilu, trouves donc la légendaire Chili Beer). 

Voila qui est réglé pour la boisson, indécrottable partenaire des choniques de ton serviteur.

Et ca tombe bien, de l’énergie, du fun et un bon paquet de fureur, c’est ce que les CHILI CON CARNAGE proposent sur leur nouvelle démo. Et putain, mais comment ça fait trop du bien ! 

Avec des riffs bien sentis qui ont même par moment un sens certain de la mélodie, une batterie en mode poukapouka toujours au taquet et un chanteur complètement aliéné (et probablement aphone à la fin de l’enregistrement), les petits gars de Douai enfilent l’air de rien les cinq courts titres qui composent cette démo comme certains enfilent les travestis a Boulogne (apprécies l’image comme il se doit), c'est-à-dire, avec brutalité, fureur et joie de vivre à la fois. 

Petit plus pour les cris porçins qui clôturent l’opus et l’énorme sample tiré d’un improbable Rambo qui l’introduit (l’opus, hein, pour ceux qui sont largués). 

Petite remarque sur le mixage, néanmoins. Habitué aux prods de grind parfois enregistrées avec le moignon d’un sourd, j’ai était saisi de la profondeur du son dès les premiers poukablast de l’opus. 

Non, je fait pas d’allusions porno quand je parle de profondeur, mais bel et bien des basses et du mixage en général qui, s’il peut dérouter ceux qui ne s’y attendent pas, a le mérite de donner au combo un son bien personnel. 

Une bien chouette découverte donc, et j’espère bien re-écouter le groupe en live et même entendre un probable premier album. 

En attendant j’en reprends un coup, avec ma cuillère en bois, celle que j’ai sculptée moi-même a partir d’une cuillère plus grande, comme il se doit pour tout mangeur de Chili. 

Et peu importe si je me brûle a chaque bouchée, c’est ça qui est bon ! 

Stay Chili ! 


Note : 15/20 




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