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vendredi 16 décembre 2011

MANDRAGORE(S) // Oroborophobia


Oroborophobia est la deuxième prod de l’année pour les Mandragor(e). Pour ma part c’est la première fois que je jette une oreille au groupe Guadeloupéen / Nantais.

La pochette du skeud est… étrange. Un espèce de paysage abstrait représentant une côte plutôt sombre et peu engageante.

Hop, une délirium tremens pour m'écouter ça !

Bref..

La première chose qui frappe dans l’opus c’est cette « sur-saturation » du son, qui donne un ensemble assez progressif a l’intégralité de l’opus. 

Celui-ci commence par la majestueuse pièce nommée « Horreur Boréal », un morceau très travaillé, loin de ce qu’on pourrait attendre d’un groupe de Heavy / Thrash. Porté par la vocaliste Stephanie Le Saint, le morceau commence lentement pour monter au fur et a mesure et exploser au sur sa fin dans un final au riff assez énorme, tout en maitrise.
Maitrise, c’est le maître-mot de l’opus, dans tous les cas. Même si on ne peut que y coller difficilement le terme « progressif », tant l’opus est diversifié. J’en prend pour exemple les deux morceaux qui suivent, une véritable ôde au heavy / thrash, rapellant par moment le grand Megadeth, avec des envolées de grattes qui balancent mémé dans les orties fraîches du matin et une voix qui rappelle celle du fossoyeur qui s’est pété la jambe au fond du trou.

Les Mandragor(e) prouvent donc que sur le terrain du bourrin virtuose / mélodique ils n’ont plus de leçons a prendre. 

De la haute maitrise.

Et rebelote enfin, avec la conclusion qui prend l’apparence d’un morceau progressif avec son intro atmosphérique tout en contraste, conclusion rêvée pour un opus de la sorte.
Au final ce –trop court- 4 titres est révélateur de la maitrise du combo, qui montre au grand jour sa nouvelle identité et qui ne prend pas de gants pour s’assoir sur la scène nationale.

Très bonne découverte.

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